La Naturopathie est la philosophie, l'art et la science de maintenir la personne humaine en parfaite santé par des moyens naturels. (Articles 1 et 2 de la charte de la Fédération française de Naturopathie - FENAHMAN)
La Naturopathie est avant tout un art de vivre en harmonie avec soi-même et avec son environnement. Elle est basée sur la prévention, le bon sens, la logique et la connaissance des lois naturelles qui maintiennent notre corps et notre esprit en bonne santé.
La Naturopathie va permettre de repérer et de supprimer les causes profondes de nos déséquilibres qui mettent notre santé en péril. Ce qui permet de revenir avec des moyens naturels à un état de santé harmonieux.
Bien appliqués, les principes de Naturopathie nous aident à rééquilibrer notre terrain et à le garder en pleine forme.
Le travail du Naturopathe est de vous aider à ramener l'équilibre et la santé dans tout votre être, en corrigeant votre terrain, afin de stimuler vos processus d'auto-guérison avec l'aide des dix techniques à sa disposition .
Et ce, en complémentarité de votre traitement médical éventuel.
Le premier rendez vous dure 1 heure 30 et permet d'établir précisément l'état de votre terrain grâce à un questionnaire suivi d' un bilan de vitalité naturopathique. Constitution, tempérament, diathèse, vitalité, toxémie, surcharges, carences, etc… seront des éléments qui permettront d'établir un programme personnalisé de remise en forme de votre terrain afin de vous aider à retrouver une santé harmonieuse.
La mission du Naturopathe est aussi d'assurer un bon suivi jusqu'à ce que l'objectif visé soit atteint.
De même, en tant qu'éducateur de santé, le devoir du naturopathe est d'informer et d'agir en prévention pour vous aider à adopter une bonne hygiène de vie sur tous les plans pour éviter l'état de maladie.
Le terrain est ce qui nous constitue, c'est-à-dire l'ensemble de nos cellules mais aussi et surtout les humeurs; le sang, la lymphe, le liquide extracellulaire et le liquide intracellulaire. Ce qui définit aussi notre terrain, c'est notre constitution (ce qui est inné et nous vient de nos parents), notre tempérament (ce qui est acquis par nos habitudes de vie), notre diathèse (l'état physiologique, psychologique et énergétique de la personne dans le présent)
et la vitalité (la capacité de notre corps à se nettoyer et se régénérer en cas de troubles fonctionnels). Garder notre terrain en bon état (prévention) est ce qui permet de rester en bonne santé. Éliminer les causes qui déséquilibrent notre terrain est ce qui permet de restaurer notre santé. Il en découle que la maladie n'est que le résultat plus ou moins important d'un déséquilibre de notre terrain à cause d'une hygiène de vie erronée qu'il convient de corriger.
Quel que soit le nom que l'on va donner à une maladie en fonction de ses symptômes (ce qui est du ressort de la médecine allopathique), du point de vue de la naturopathie, toutes les maladies auront une ou plusieurs causes profondes qui seront responsables au fil du temps d'une dégradation de notre terrain.
Parmi ces causes, on va retrouver les causes endogènes, c'est-à-dire internes à notre corps, et des causes externes qui pourront être des causes primaires ou secondaires.
Parmi les causes internes responsables de la dégradation de notre santé, on va retrouver; le stress, les pensées et émotions négatives (peurs, colères, rancune, haine, etc…), les radicaux libres, émis par des éléments d'origine interne ou externe au corps, qui vont attaquer les cellules et leurs membranes, les carences nutritionnelles (hydratation, vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels, acides aminés...), les surcharges en déchets issus du métabolisme ou de nos mauvaises digestions (colles, cristaux, toxines, acides....) générateurs d'un encrassement de notre terrain, l'hyperacidité des tissus, les perturbations fonctionnelles (dystonie) au niveau des cellules, des organes, d'un système ou du corps tout entier.
Parmi les causes extérieures, on retrouvera ; les rayonnements nocifs (pollution électromagnétique, radiologique, tellurique...), les toxiques (métaux lourds, produits chimiques, perturbateurs endocriniens...), une mauvaise hygiène de vie (sédentarité, tabac, alcool, drogues, mauvaises habitudes alimentaires...), les virus, bactéries, champignons, parasites et autres organismes pathogènes sont plus des organismes opportunistes qui vont profiter de notre terrain affaibli et immunodéprimé pour nous envahir, et diffuser de multiples toxines dans notre corps.
Toutes ces causes vont générer, en fonction du niveau de notre force vitale, au niveau énergétique et neuro-hormonal, ainsi qu’en fonction de la capacité de notre corps à se défendre grâce aux systèmes immunitaire et enzymatique, un état de pré-maladie (avec des manifestations bénignes (fatigue, etc..), puis des maladies aiguë infectieuses ou non, le plus souvent éruptive, enfin des maladies chroniques (par la fluctuation de notre force vitale) et au final dégénérative et lésionnelle (maladies centripètes, de stockage des déchets dans les tissus, par manque totale de force vitale).
Le travail du naturopathe sera de vous aider à repérer toutes les causes profondes de votre mal-être (anamnèse) et à les supprimer par des moyens naturels (programme d’hygiène vitale) afin d'aider votre corps à retrouver sa capacité d'auto-guérison par l'assainissement et l'harmonisation de votre terrain, notamment par la revitalisation du terrain, la remontée de la force vitale du corps et l’élimination des déchets et toxiques accumulés dans l’organisme pendant des années.
On ne tombe pas malade brutalement du jour au lendemain, la maladie s’installe suite à la dégradation de notre terrain. C’est un processus qui peut parfois prendre très longtemps mais qui donnera des signes avant-coureurs pour celui qui sait écouter son corps. On distingue ainsi quatre états de la maladie :
a) L’état de pré-maladie
Cet état correspond aux symptômes dû à l’encrassement des humeurs et des tissus avec son cortège de troubles fonctionnels au niveau morphologique, physiologique et psychologique. (Ex : fatigue, maux de tête, problèmes de peau, constipation, diarrhée, agressivité, repli sur soi, etc.)
b) L’état réactionnel des survitaux
Tant que la Force Vitale est importante, le corps réagit par des crises spontanées, de courtes durées, intensives pour se libérer de ce qui l’encrasse (rhume, eczéma, maladies centrifuges, etc.)
c) L’état réactionnel des sous-vitaux
Si la Force Vitale en nous s’affaiblit par épuisement nerveux et hormonal, les maladies centrifuges vont évoluer vers des maladies chroniques puis de plus en plus centripètes et lésionnelles. (Bronchite chronique, asthme, etc.)
d) L’état dégénératif
Lorsque la Force Vitale est inefficace en nous par épuisement total du système nerveux et endocrinien, les cellules et organes dégénèrent de façon parfois irréversible. On touche alors aux limites de la Naturopathie pour le retour possible à la santé.
Tout comme la cellule est tributaire de l’équilibre du milieu intérieur dans lequel elle vit, l’homme est tributaire des conditions de son milieu extérieur qui doivent être harmonieuses et non agressives.
Toute violation de cet état d’équilibre va engendrer ce que l’on nomme un stress, c’est-à-dire une perturbation biologique ou psychique provoquée par une agression intérieure ou extérieure. Les différents facteurs de stress peuvent être intérieurs ou extérieurs à l’organisme voire se cumuler.
Les facteurs de stress sont de différentes natures : psychologiques (intellectuels, moraux, religieux, éducatifs…), personnels (hérédité familiale, subconscient, maîtrise de sa vie...), d’entourage (familial, social, professionnel, amical, transports, loisirs...), matériels (logement, quartier, situation économique personnelle ou du pays…), énergétiques (climat, activité physique, pollution électromagnétique…).
De plus, le bruit, l’absorption de poisons (alcool, café, tabac, drogues etc…), l’excès de sucre, d’aliments dénaturés, de produits chimiques alimentaires et médicamenteux etc…sont autant d’agressions source de stress pour nos cellules et nos fonctions biologiques.
Toutes ces agressions, physiologiques ou psychiques, vont provoquer des tensions, des blocages, notamment au niveau nerveux et glandulaire qui va entrainer une perturbation neuro-endocrinienne (ex : excès d’adrénaline) responsable du dérèglement du travail de digestion et d’assimilation menant à la fabrication de toxines et à l’encrassement cellulaire et humorale.
L’excès de toxines et toxiques, les carences, la modification de l’équilibre du milieu intérieur constituant une source de stress supplémentaire pour le milieu cellulaire.
Donc, la détente, la relaxation, l’absence de conflits et de tensions, l’absence de pollution du corps sont des facteurs importants de bonne santé.
Les principes du vitalisme sont l’ensemble des Lois de la Vie qui œuvrent dans notre corps pour y maintenir l’équilibre et la santé. L’ensemble de ces lois est l’expression de la loi biologique qui s’exprime en nous. Leur but étant de maintenir l’harmonie entre toutes les parties de notre Etre, entre tous les organes et fonctions du corps. Toutes ces lois œuvrent afin de réaliser un unique but : la perpétuation de la Vie.
Les principes du vitalisme sont ainsi déclinés au travers des 18 lois de la vie qui s’expriment dans notre corps sous la direction de cette force universelle intelligente nommée force vitale.
Chaque cellule du corps va ainsi œuvrer à sa propre conservation (loi de conservation de la cellule vivante), aidé en cela par l’impulsion et la direction de la force vitale en nous qui est une énergie consciente et intelligente (loi dite d’impulsion vitale). Pour y parvenir, le fonctionnement cellulaire et organique va obéir à différentes lois ou fonctions intrinsèques à la vie.
Subvenir aux besoins nécessaires à la cellule pour qu’elle puisse remplir ses fonctions (loi du besoin minimum) ; absorber la nourriture nécessaire à ses besoins physiologiques et énergétiques et rejeter tout poison, déchet ou substance inutile afin de se nettoyer (loi de l’action double). L’énergie vitale produite servant en tant qu’énergie de dépense pour le travail de la cellule et sa croissance (loi de perception de l’énergie vitale). Afin de parvenir à ce but, les organes du corps vont travailler en symbiose sous forme de coopération, de subordination et de compensation au sein du grand Tout que constitue notre organisme (loi de complémentarité physiologique).
L’Energie nécessaire étant répartie proportionnellement aux organes et tissus en fonction de leur importance et de leurs besoins (loi de distribution de l’énergie vitale). Si un manque d’énergie survient, cela conduit à un épuisement nerveux entrainant une baisse des secrétions et des mécanismes d’élimination (loi de l’énervation). En réaction, le corps déclenchera une maladie dont le but est de rétablir l’organisme et l’individu sur tous les plans (loi de la destination). La maladie n’ayant qu’une cause (loi de l’unité de la maladie), la présence en excès de substances étrangères par rapport à la masse vivante utile dans l’organisme qui va entrainer une toxémie dans les humeurs et les tissus du corps (loi de la toxémie).
La gravité de la maladie dépendra de la masse de substances à expulser (loi du potentiel-santé) et l’organe le plus fort sera sollicité en premier pour éliminer la toxémie (loi du plus fort). De même, l’intensité et la forme de la maladie dépendra du potentiel vital en nous par rapport à un point d’équilibre. Si ce potentiel est élevé, la maladie sera aigue et centrifuge, si ce potentiel est bas, la maladie devient chronique et de plus en plus centripète puis évoluera vers la dégénérescence (loi du degré pathologique).
Le retour à la Santé prendra le chemin inverse, de l’état chronique à l’état aigu (loi de la récapitulation). Pour y arriver, il sera nécessaire de supprimer la ou les causes en mettant en œuvre les conditions d’un retour à la santé et en dynamisant le pouvoir vital réparateur pendant le temps nécessaire aux processus de guérison (loi du rétablissement de la santé). Si la réaction vitale du corps est bonne, la guérison intervient ; si elle est trop faible, la maladie devient chronique, en l’absence de réaction vitale, l’organisme meurt (loi universelle de guérison).
Le traitement devra également être adapté aux indications fournies par les réactions de défense et les tolérances de l’organisme ; à unité de maladie, unité de traitement (loi de thérapie).
L’étude des principes du Vitalisme montre par la logique et la coordination des actions déployées qu’il y a sans conteste une énergie consciente et intelligente qui œuvre au maintien de la Santé et de la Vie dans notre corps.
Les principes de l’Humorisme sont l’ensemble des huit lois qui président à la gestion de la maladie et de l’encrassement des humeurs et des tissus, par le corps et la Force Vitale en nous. Elles expliquent comment et pourquoi la maladie se manifeste en nous pour arriver à son but : l’assainissement et la guérison du corps.
Toute maladie est d’abord un processus d’auto-défense et d’auto-guérison pour contrer un déséquilibre, qu’il soit organique, fonctionnel ou généralisé (loi de destination). Contrer uniquement les symptômes empêche ainsi la véritable guérison car la ou les causes restent présentes et actives (loi du risque allopathique). La cause première étant l’encrassement humoral par toutes sortes de poisons endogènes ou exogènes, dont la présence entraîne une perturbation fonctionnelle visant à leur élimination (loi de la toxémie).
L’unicité de la maladie provient du fait que malgré son évolution, son degré et son mode d’expression (tableau clinique), celle-ci reste la manifestation locale d’un désordre général n’ayant qu’une seule cause : la toxémie ; et dont la seule finalité est la guérison du corps (loi de l’unicité-finalité pathologique).
En fonction du rapport entre la masse toxémique et la masse vivante, nous aurons une affection aigue (MV/MT>1) ou un processus chronique dégénératif (MV/MT<1 (loi du potentiel santé).
De même, le degré d’intensité de la toxémie donnera trois cas de dysfonctionnement :
- Fractionnelle pour un déséquilibre momentané (frisson, mal-être indéfini…)
- Fonctionnelle si une modification survient dans la fonction d’un organe bien que restant réversible,
- Lésionnelle si les troubles entrainent la destruction partielle ou totale d’un organe et de ses fonctions. (Loi du degré d’évolution pathologique).
La maladie va également évoluer immuablement de façon centripète et inversement la guérison sera immanquablement centrifuge (Loi d’évolution centripète).
Les 3 causes secondes de la maladie seront : la surcharge, les maladies de carences, les maladies d’équilibre ou de répartition qui donnent un état de dystonie (neuro-végétatif) (loi des causes secondes de la maladie).
Grâce aux principes de l’Humorisme, on pourra ainsi déterminer de quel type de maladie le corps souffre ainsi que le type de cause seconde ; la cause première restant l’encrassement humoral. Et ce, en fonction des trois critères suivants :
1) La dynamique réactionnelle face à la toxémie permet de savoir si la maladie est centrifuge, centripète ou fluctuante selon le niveau d’encrassement humoral.
2) Selon le niveau d’atteinte des tissus, la maladie sera de type autogène (auto-infection intra cellulaire ou mutation génique), hétérogène (agression infection) ou bien métabolique ou toxémique (poisons métaboliques).
3) La distinction de la nature de la toxémie permettra de choisir le mode de drainage approprié suivant que les déchets sont en majorité des « colles » (infections, muco-sécrétions, affections suintantes) ou des « cristaux » (inflammations, goutte, lithiase).
Les principes et les lois de l’humorisme, par la connaissance de la maladie, permettent donc de choisir la thérapeutique appropriée afin d’aider la Force Vitale et le corps dans le processus d’auto-guérison.
Les quatre émonctoires principaux sont les organes éliminateurs (reins, intestins, peau et poumons) qui rejettent à l’extérieur du corps l’ensemble des déchets endogènes et exogènes qui peuvent nous encrasser et favoriser des dysfonctionnements cellulaires et métaboliques.
1) Les reins filtrent chaque jour près de 190 litres de liquide afin d’épurer le système sanguin de ses déchets (urée, sels minéraux en excès, cellules mortes, médicaments résiduels, déchets cristalloïdaux). Leur fonction, importante, risque d’être entravé par le stress, les peurs, l’abus de protéines et le manque d’eau dans le sang filtré, toutes ces causes les épuisent jusqu’à les léser gravement. De même, certaines affections bactériennes (colibacilles, cystites) peuvent les endommager. En cas de surcharge, la peau devient l’émonctoire de secours avec ses glandes sudoripares. Les reins sont si importants que la nature a prévu qu’ils soient 2 pour ce travail d’épuration de l’organisme. Si l’un des 2 s’épuise ou se bloque, l’autre prend le relais. Car en cas de blocage du système rénal, la mort intervient en quelques jours par empoisonnement du sang.
2) Les intestins, quant à eux, vont éliminer les déchets issus de la digestion, des déchets cellulaires, ainsi que ceux issus du travail de détoxication et de détoxination du foie qui libérera ses déchets au travers de la vésicule biliaire et de la bile. Ces déchets vont être éjecter sous forme de selles qui doivent normalement peser 250 à 300 g, être bien moulées, colorées, peu odorantes et évacuées sans effort. Le stress, une mauvaise alimentation, un repas pris dans de mauvaises conditions, une flore intestinale dégradée, etc., peuvent perturber gravement le fonctionnement intestinal. Ce qui peut déclencher des diarrhées ou des constipations voire des inflammations.
3) La peau, émonctoire le plus grand du corps avec une surface variant entre 1.5 et 2.2 mètres carré et un poids de 4 kg, permet respectivement l’évacuation des déchets issus du système sanguin (servant ainsi de relais aux reins pour éliminer les toxines et les toxiques par la transpiration) grâce à près de 3 millions de glandes exocrines dites sudoripares ; et les déchets issus du système lymphatique (déchets colloïdaux) grâce aux glandes exocrines dites sébacées qui donnera des manifestations comme l’excès de sébum , des boutons, de l’acné…Cet émonctoire évacue également des cellules mortes au niveau de la surface de l’épiderme ce qui entraine son renouvellement complet en un mois par stimulation de sa couche basale et la production de nouvelles cellules.
4) Enfin, les poumons, avec ses 300 millions d’alvéoles pulmonaires, éliminent le gaz carbonique issu du métabolisme cellulaire et les secrétions internes par le nez et la toux qui expulse à près de 150 km/h le mucus, crachats, déchets colloïdaux voire cristalloïdaux, germes infectieux, etc…Une respiration ample avec un air de bonne qualité est donc nécessaire pour le bon fonctionnement de cet émonctoire.
Ces quatre émonctoires prennent le relais les uns des autres en cas de défaillance ou d’insuffisance de l’un deux afin d’assurer la meilleure élimination possible des déchets du corps.
Enfin, tous les organes émonctoires ont également d’autres fonctions importantes pour le corps (assimilation (peau et poumons, intestins), protection, production hormonale etc…)
Contrairement à une idée reçue et fausse, le Foie, stricto sensu, n'est pas un émonctoire.
Le Foie ne rejette rien directement à l'extérieur du corps, il transforme certains types de déchets en éléments moins toxiques pour les remettre en circulation dans le sang ou bien dans la bile, ces déchets éliminables le seront dans un deuxième temps par les reins ou la peau pour les déchets hydrophiles et par l'intestin au travers des selles pour les déchets lipophiles ou par la peau avec le sébum. Par son travail de transformation des déchets et de détoxication du sang, il fait partie du système émonctoriel mais n'est pas un émonctoire.
Aurélien Naturopathe
Le mot phytothérapie vient des mots grecs phyton qui veut dire plante ou végétal et therapein qui veut dire soigner.
La phytothérapie ou thérapie par les plantes est donc l’art et la science d’utiliser tout ou partie des plantes médicinales afin de se soigner et de se guérir de maladies.
Qu’est-ce qu’une plante médicinale ? Appelée simple au moyen-âge, une plante médicinale est un végétal doué d’un effet thérapeutique sur l’organisme sans être toxique à dose normale.
La Nature, pour nous permettre de nous soigner, nous offre ainsi plus de 35 000 plantes possédant des vertus médicinales chez tous les types de végétaux (arbres, arbustes, plantes cultivées ou sauvages, alimentaires (légumes, fruits, condiments, etc…) ou décoratives (fleurs)), etc...
Afin de bénéficier de leurs vertus thérapeutiques, on va employer soit le totum, c’est-à-dire l’intégralité de la plante (piloselle, droséra, pourpier) soit une partie bien précise en fonction de la répartition des principes actifs à l’intérieur de la plante considérée.
Toutes les plantes médicinales possèdent un nombre de principes actifs allant de plusieurs centaines à plusieurs milliers. Ce sont ces substances chimiques, que l’on peut classer en grandes familles biochimiques, qui vont permettre une action thérapeutique dans notre organisme.
Afin d’obtenir le maximum de ces principes actifs dans chaque partie des plantes médicinales, la cueillette doit être réalisée à un moment bien précis de l’année.
On récoltera ainsi le bois tout l’hiver, les racines, les tubercules, les rhizomes et les bulbes de l’automne jusqu’au printemps, les tiges en automne, les feuilles à pleine maturité avant la formation des boutons floraux, les fleurs juste avant le plein épanouissement et avant la fécondation, les sommités fleuries au début de l’épanouissement des fleurs et avant la formation des graines, les bourgeons à la fin de l’hiver ou au début du printemps, les fruits à maturité, les semences à complète maturité et l’écorce presque toute l’année.
La connaissance des vertus médicinales des plantes, de la posologie à employer et de la façon de les récolter et de les préparer a toujours été dans le passé l’apanage des initiés à cet art.
De fait, la phytothérapie est une tradition de soin ancestrale qui est utilisée partout dans le monde et le commun des mortels a toujours consulté un spécialiste des plantes pour se soigner.
En Europe, on retrouve la connaissance des plantes médicinales chez les druides puis chez les herboristes et les phytothérapeutes qui vont répertorier et utiliser plus de 600 plantes au fil du temps. En Inde et au Moyen- Orient, la médecine Ayurvédique utilise près de 1250 plantes différentes. La médecine traditionnelle chinoise va, pour sa part, choisir le remède adéquat parmi ses 8000 plantes répertoriées.
En Afrique, en Asie, en Amérique du nord et du sud, en Russie, en Mongolie, sorciers et chamans sont depuis toujours consultés pour leur grande connaissance des plantes.
En Australie, la tradition médicinale des aborigènes remonte à 60.000 ans mais s’est enrichi des apports européens et chinois.
On le voit, cet art et cette science des plantes remontent à la nuit des temps où les premiers hommes ont basé leurs connaissances des plantes médicinales sur l’observation des animaux blessés, leur expérimentation personnelle et surtout leur intuition et leur inspiration.
Cette art de la phytothérapie, longtemps réservé à une élite (druide, sorcier, chaman, guérisseur), a été enrichie de nouvelles découvertes grâce aux échanges entre les pharmacopées de chaque continent et est devenu accessible à tous grâce à l’apport de la science et à des thérapeutes de renom qui ont mis par écrit cette connaissance.
Ainsi depuis l’Egypte ancienne et la Mésopotamie, de grands noms ont apportés leur connaissance et leur sagesse à l’art de la phytothérapie : Hippocrate, Dioscoride, Pline l’ancien, Galien, Avicenne, Hildegarde de Bingen, Paracelse, le Dr Cazin, Henri Leclerc, Jean Valnet, Maria Treben, Maurice Mésségué et tant d’autres… grâce à leur travail, l’homme moderne bénéficie aujourd’hui d’une science thérapeutique à la fois traditionnelle, moderne et universelle pour trouver les meilleures plantes médicinales utiles à sa santé.
Aujourd’hui, les plantes médicinales sont faciles à obtenir (pharmacie, magasins bio, herboristeries, culture personnelle ou récolte dans la nature) et à préparer (tisanes) ce qui confère à la phytothérapie une grande facilité d’utilisation par tous.
Toutefois, il est nécessaire d’avoir conscience que la phytothérapie mal pratiquée peut aussi comporter des dangers dont il convient de se prémunir en usant de sagesse dans son utilisation.
Les quelques dangers dans le domaine de la phytothérapie sont tout d’abord la toxicité de certaines plantes particulières (digitale, muguet, pavot, belladone, ciguë, etc…) qui contiennent des alcaloïdes qui pourront être neurotoxiques, hépatotoxiques, néphrotoxiques ou encore mortelles à haute dose, etc…
La deuxième cause de problèmes avec les plantes a trait au surdosage et aux mauvaises posologies employées par des personnes non initiées à l’art des simples. Déjà à son époque, Paracelse écrivait : « Toutes les choses sont poisons, et rien n’est sans poison ; seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison ». Aussi, rien n’est plus dangereux que l’ignorance dans ce domaine.
La troisième cause d’accident qui en découle sera dû aux contre-indications des plantes utilisées par rapport à la personne concernée (femme enceinte, enfant…) ou à l’état de son terrain (hypertendu, insuffisant rénal, etc…) ou encore par les interactions possibles entre plantes et médicaments chimiques (par ex : millepertuis et antidépresseur).
Les dernières causes de dangers, avec l’utilisation des plantes, tiennent à la pollution éventuelle par des produits chimiques toxiques ou bien à un mauvais séchage qui va permettre le développement de moisissures génératrices de toxines.
Enfin, suivant le terrain de la personne, une réaction allergique à telle ou telle plante est toujours du domaine du possible.
Aussi, afin de profiter des avantages de la phytothérapie sans ses inconvénients, certaines précautions de bases sont à prendre.
Tout d’abord, si l’on veut bénéficier des bienfaits de la phytothérapie pour soi ou ses proches, il convient d’acquérir les connaissances nécessaires : sur les plantes et leurs effets, sur les posologies à respecter (dosage et temps de prise), sur le terrain de la personne qui va utiliser les plantes (état physiologique, médicaments, contre-indications, allergies). Ensuite, la qualité et l’origine de la plante, le respect des règles de cueillette, la qualité du séchage devront être vérifiée afin de prévenir tout problème d’intoxication par des agents pathogènes externes.
De plus, afin d’éviter toute erreur ou confusion entre les plantes, la science de la botanique a permis la description précise des plantes et leur désignation par la combinaison de deux noms latins. Ce système permet de définir chaque plante précisément selon son espèce et son genre sans erreur, où que l’on soit sur la planète. L’ensemble étant regroupé ensuite en famille. On doit cette classification à Carl von Linné (1707-1778).
Par exemple le cumin sera désigné par l’appellation : Cuminum cyminum L.
La lettre majuscule qui suit désigne le botaniste qui a décrit la plante le premier.
Afin également d’éviter tout accident, de nombreux pays ou institutions ont établi une législation qui autorise ou non une plante à être commercialiser en vente libre.
Ainsi en France, 145 plantes peuvent être vendues librement depuis le décret du 22 août 2008, par contre on en autorise 360 en Belgique et 200 en Italie par exemple.
Afin de garantir la sécurité des consommateurs, l’emploi thérapeutique des plantes médicinales est réglementé par la Pharmacopée. En France, elle est constituée de deux listes de plantes : depuis 2005, la liste A comporte 326 plantes médicinales utilisées traditionnellement, la liste B contient 113 plantes dont les effets indésirables sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu.
Au niveau européen, deux groupes de plantes médicinales sont établis : celles dont l’activité thérapeutique est prouvée scientifiquement et celles utilisées de façon traditionnelle mais dont le bénéfice pour la santé n’est pas prouvé.
Dans tous les cas, il faut agir avec prudence et éviter toute automédication si l’on ne possède pas de connaissances suffisantes. Il convient alors de s’adresser à un professionnel qualifié dans le domaine de la phytothérapie (phytothérapeute, herboriste, naturopathe, pharmacien ou médecin) qui permettra d’éviter toute erreur.
En conclusion, nous pouvons définir la phytothérapie comme une thérapie traditionnelle, efficace, naturelle et respectueuse de la santé des hommes et de celle de la Terre qu’il convient d’employer avec conscience et sagesse.
Aurélien Naturopathe
La Vie est gouvernée par des lois naturelles et universelles, des principes qui régissent toutes les formes de Vie afin que celles-ci croissent, vivent et se reproduisent en parfaite harmonie.
Dans notre corps, la loi biologique est l’ensemble des fonctions d’entretien, de réparation et de régénération ainsi que nos besoins physiologiques qui œuvrent à la bonne santé de nos cellules et organes. Cette loi biologique et universelle doit être respectée afin que le corps et l’esprit conserve une santé parfaite.
La loi biologique est constituée des règles d’hygiène de vie, de diététique, d’entretien du corps (nutrition équilibrée et biologique, exercice, repos) qui concourent à assurer nos besoins physiologiques et à assurer notre santé physique et mentale. Ainsi, par exemple, la bonne perméabilité des cellules et des tissus doit permettre de laisser passer les nutriments dans un sens et les déchets dans l’autre et de faire obstacle aux agents extérieurs pathogènes grâce à un terrain et un système immunitaire en pleine forme.
Se respecter soi-même veut dire appliquer ces règles de vie, dans le cas contraire, la maladie est notre système d’alarme pour nous avertir que notre mode de vie est en contradiction avec la loi biologique qui œuvre en nous et avec nos besoins réels. La loi biologique en nous tend vers l’harmonie et œuvrera au travers de la maladie pour contrer tout déséquilibre.
Guérir, c’est éliminer la cause de la maladie par le retour à un état d’équilibre dynamique et le respect de la loi biologique en nous, qui nous lie à notre milieu naturel.
Aurélien Naturopathe
Les 2 facteurs principaux d’intoxination dans la théorie des surcharges sont les cristaux (substances hydrophiles et solubles dans l’eau) et les colles (substances lipophiles et solubles dans les graisses) qui seront d’origine endogène (déchets du métabolisme) ou exogène (alimentation, pollution).
C’est l’accumulation de ces déchets cristalloïdaux ou colloïdaux dans les différentes humeurs (liquides intra-cellulaire et extra-cellulaire, sang, lymphe) qui va générer l’encrassement de ces humeurs puis des émonctoires chargés de leur élimination (foie, reins, intestins, peau, poumons). Une fois le seuil de réaction toxinique dépassé, des organes relais vont prendre la suite du travail des émonctoires classiques pour :
Soit éliminer les déchets en saturation (écoulement nasal)
Soit les stocker pour qu’ils ne s’attaquent pas aux organes vitaux (cellules graisseuses, cellulite, articulations, kystes, etc...)
Ce processus donnera donc des réactions de défense de l’organisme centrifuges (maladies avec évacuation des toxines à l’extérieur) puis centripètes (maladies par stockage des toxines) pouvant être accompagnées de facteurs aggravants (carences) et enfin entrainer une dégénérescence lésionnelle d’organes, de systèmes ou de fonctions au niveau cellulaire, organique ou systémique.
Afin d’éviter la surcharge en déchets de types cristaux ou colles, l’organisme fait appel à des émonctoires spécifiques à la nature de ces déchets pour les évacuer à l’extérieur.
Les déchets de type cristaux seront éliminés par les reins et les glandes sudoripares de la peau par l’intermédiaire de l’urine et de la sueur.
La présence d’eau est donc nécessaire en quantité suffisante pour transporter et éliminer les déchets cristalloïdaux qui ne sont solubles que dans l’eau. S’il vient à manquer d’eau dans l’organisme, les déchets cristalloïdaux vont se concentrer et finir par précipiter en se transformant par agglomération en véritables cristaux (sable dans les yeux ou dans les articulations). Leur structure devient plus volumineuse, dure et blessante.
Par accumulation, ils vont créer des problèmes et des maladies particulières à leur nature. Maladies douloureuses et localisées sans écoulement ni suppuration ni catarrhe (rhumatisme aigu et chronique, sciatique, calculs rénaux, névrite, néphrite, eczéma sec, etc…).
Les cristaux étant des résidus du métabolisme des protéines (urée, acide urique...) ou d’un excès d’apport en protéines ou en éléments acides (mauvais glucides raffinés), la seule façon de les éliminer de l’organisme sera :
De limiter ou de supprimer les apports protéiques dans l’alimentation
De consommer en abondance de l’eau et des liquides qui vont permettre de dissoudre les cristaux (réduction de leur taille)
Et de stimuler les émonctoires spécifiques (reins, glandes sudoripares) afin de diminuer leur quantité jusqu’à ce que le niveau toxémique des cristaux ne présente plus d’inconvénient pour le bon fonctionnement de l’organisme que ce soit au niveau cellulaire, organique ou humoral.
En ce qui concerne les déchets de type colloïdaux, les « colles » étant insolubles dans l’eau, elles vont générer des glaires, des matières visqueuses, des catarrhes, favoriser l’hémogliase (colles dans le sang) et la lymphogliase (colles dans la lymphe) qui va entrainer par accumulation un ralentissement et une viscosité accrue des humeurs. Etant liposolubles et lipophiles, les colles seront éliminées par les émonctoires spécifiques à leur nature (foie, intestins, glandes sébacées de la peau) ou stockées dans des cellules graisseuses (cellulite, etc.). En cas de blocage des émonctoires par surcharge, le surplus toxinique en « colles » pourra générer des maladies à écoulement (mucus, glaires, crachats, angine, otite, rhume, acné, eczéma purulent) pour évacuer l’excès de déchets colloïdaux par des organes relais aux émonctoires classiques (poumons, nez, etc.) jusqu’à ce que l’équilibre entre la force vitale et le seuil de tolérance toxinique soit à nouveau rétabli par abaissement du niveau toxinique des déchets colloïdaux.
Les maladies colloïdales ne sont pas douloureuses, elles sont dites coulantes (bronchites, sinusites, asthme, acné, catarrhes de la peau, de l’utérus, des voies digestives, etc…)
Pour se débarrasser de ces déchets, il convient de supprimer les apports alimentaires en glucides (pain, pates, céréales) et en lipides (graisses à cuire, beurre, etc..) et d’assécher le corps en liquide afin de libérer les tissus et les humeurs grâce à l’évacuation des colles de la lymphe vers le sang lors du transfert en eau pour garder un volume sanguin adéquat et permettre ainsi l’élimination des colles par leurs émonctoires spécifiques (foie, intestins).
Afin d’éviter les surcharges préjudiciables en cristaux et en colles, il convient donc d’éviter les apports excessifs au niveau alimentaire et de stimuler et d’entretenir le système des émonctoires pour faciliter l’évacuation de tous ces déchets et garder ainsi une bonne santé par l’absence d’encrassement des humeurs corporelles.
Aurélien Naturopathe
On m'interpelle régulièrement pour me demander "des recettes miracles" ou "comment faire ?" suite aux posts que je partage.
Or la naturopathie est avant tout un travail global sur la personne et un travail de fond à long terme pour rétablir l'état d'équilibre d'un terrain dégradé, en laissant au corps, le temps nécessaire à sa régénération.
Un suivi naturopathique pour une étude personnalisée est donc indispensable suivant chaque problématique, chaque constitution du corps, chaque encrassement du corps de toxiques et de toxines, suivant votre alimentation, votre santé mentale, votre activité physique, les traitements médicamenteux en cours, etc...
Chaque personne étant "unique", il n'existe donc pas de recettes miracles instantanés pour tous.
Aurélien Naturopathe
En matière de fonctionnement du corps, l’effet domino est un élément dont il faut tenir compte pour comprendre la dynamique qui mène à l’état de maladie et inversement celle qui mène au retour à l’équilibre et à la santé de l’organisme. L’effet domino illustre parfaitement le fait que tout est interrelié dans le corps et que lorsque l’une des parties de notre organisme est en déséquilibre ou en souffrance, cela se répercute à l’ensemble du corps au travers d’une réaction en chaîne.
Un exemple flagrant est celui des effets du stress sur l’organisme.
Un stress important suite à un évènement déstabilisant dans notre vie va entraîner un déséquilibre au niveau du système nerveux qui va être le premier à réagir à la situation en cours, le déséquilibre entre les neurotransmetteurs va entraîner une réaction en chaîne au niveau du système hormonal et du système immunitaire car les trois sont reliés et communiquent avec les mêmes médiateurs chimiques. Ce déséquilibre de ces trois systèmes va ensuite se répercuter sur l’ensemble des organes et des fonctions de l’organisme. A partir de là, de nombreux symptômes pourront se manifester sans forcément présenter de liens évidents en apparence entre eux, par exemple des problèmes respiratoires, de l’eczéma, des problèmes de transit digestif, etc... Mais en réalité tous les symptômes auront pour point de départ le stress engendrés par une seule et même situation.
En Naturopathie, connaître ce principe essentiel permettra donc de faire le lien entre les effets et la cause, de comprendre l’enchainement des réactions en chaîne qui relie chaque symptôme à une même cause et par voie de conséquence en comprenant et en supprimant la cause, de permettre à l’organisme de rétablir l’équilibre et la santé en lui.
Aurélien Naturopathe