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L'hyper acidité

L’hyper-acidité se rencontre de nos jours chez la majorité des personnes malades.
L’hyper-acidité du terrain de la personne est le résultat de la production d’acides en excès issus du métabolisme cellulaire et énergétique dans les mitochondries et/ou alimentaire, non neutralisés et non éliminés, et de leur accumulation au fil des jours, des semaines et des années dans les tissus et les cellules du corps ainsi que dans les humeurs du corps (sang, lymphe, liquides extra et intra -cellulaire. On va donc parler dans ce cas d’acidose toxique. Une acidose peut être sanguine et/ou cellulaire.
Les acides vont ensuite se lier entre eux pour former des déchets de types cristaux qui vont donc rester coincés dans les cellules du corps provoquant de multiples symptômes, douleurs et inflammations en tête. Comme le disait déjà Hippocrate : « Certainement, l’acide est-il le plus nuisible de tous les états des humeurs ».
Les conséquences de l’hyper-acidification du corps vont être :
- L’augmentation progressive de l’acidose cellulaire, sanguine et tissulaire.
- La formation à terme de cristaux puis de calculs (biliaires, rénaux, urinaires, articulaires, salivaires, tissulaires) et de calcifications dans les tissus mous.
- L’inflammation des tissus et des muqueuses menant à un état inflammatoire généralisé, les acides agressants les muqueuses et les rendant hypersensibles.
- Une perturbation de l’activité des enzymes digestives et métaboliques qui va paralyser le fonctionnement métabolique des cellules ainsi que la bonne digestion des aliments. Chaque enzyme fonctionnant avec un pH précis, tout changement de pH va entraîner une inhibition de l’enzyme concernée.
De fait, les maladies qui vont découler d’une hyper-acidification du corps seront :
- La déminéralisation menant à l’ostéoporose
- L’affaiblissement du système immunitaire (immuno-dépression), qui est la porte ouverte à toutes les agressions (bactériennes, virales, fongiques, parasitaires, candidose)
- Les maladies d’encrassement par les cristaux (arthrose, arthrite, rhumatismes articulaires, les crises de goutte avec l’acide urique), les coliques néphrétiques et les scléroses diverses.
- Les maladies inflammatoires en « ite », sinusite, rhinite, bronchite, etc…
- Les sciatiques, tendinites…
- Une sensibilité accrue à la douleur et la présence de douleurs diffuses et migrantes comme dans la fibromyalgie
- Les crampes et spasmes musculaires
- Les caries dentaires et les gingivites
- La fatigue chronique et la frilosité
- Le manque d’énergie chronique
- La déprime et la dépression par l’atteinte et l’inflammation du système nerveux, insomnie…
- Les brûlures rectales ou urinaires (cystites non infectieuses), les brûlures des muqueuses buccales, digestives, vaginales, etc…
- La chute des cheveux par acidification du bulbe capillaire
- Dessèchement de la peau par l’acidification de la sueur, eczémas, crevasse, fissures
- Ongles fragiles, cassants, dédoublés
- Hyperacidité stomacale, hyperchlorhydrie, gastrites, ulcères, RGO…
- Selles molles et acides, diarrhées acides, constipation…
- Spasmophilie par carence en minéraux et en bases
- Hypotension par manque de minéraux

Les différentes causes menant à l’acidification du terrain sont :

- L’intoxication par les métaux lourds, qui en générant beaucoup de radicaux libres entraîne une acidification des tissus
- L’alimentation acide ou acidifiante ainsi que les poisons alimentaires et overtoniens (tabac, alcool, drogues, café…)
- La mauvaise digestion (dyspepsie) et la dysbiose (candidose…) qui vont générer des fermento-putrescences acides
- La sous-oxygénation à cause de la sédentarisation et du manque d’exercice physique
- La carence en minéraux, oligo-éléments et en enzymes utilisés pour fabriquer les bases chargées de neutraliser les acides,
- La surcharge en déchets des émonctoires empêchant l’évacuation des acides (reins et peau notamment)
- Le surmenage, le stress prolongé, le sport intensif
- Pensées acides conscientes ou inconscientes qui vont être somatisées par le corps (message psycho-émotionnel)
- Le déséquilibre neuro-hormonale et cellulaire engendré par les perturbateurs endocriniens et tous les polluants que l’homme a fabriqué et diffusé sur toute la planète.
- Les toxines engendrées par des organismes pathogènes (bactéries, candida, parasites, Lyme, etc…) dont l’acidité du terrain favorise le développement.
- Ralentissement du métabolisme (élimination rénale ralentie ou bloquée, absence de transpiration, mauvaise ventilation pulmonaire, etc…) et mauvaise hydratation qui empêche une évacuation normale des acides.

Pour bien comprendre le phénomène métabolique de l’acidification du terrain, nous allons voir ce que sont les acides et les bases dans le corps humain et quelles sont les causes de l’acidification du corps d’une façon plus précise au niveau cellulaire, l’hyper-acidité ou acidose toxique et ses conséquences métaboliques, l’équilibre acido-basique et comment le maintenir.

Un acide est un élément qui possède une capacité de corrosion et qui va donc dissoudre les éléments qui viennent à être à son contact. Pour ce faire, les protons (H+) - qui sont en fait des atomes d’hydrogène qui ne possèdent pas d’électrons - amenés par l’acide, vont se lier aux électrons situés sur la couche externe des atomes rencontrés et qui servent de lien entre les atomes (action de cohésion des atomes entre eux qui permet donc à la matière d’avoir un aspect solide). De fait les liens entre les atomes étant rompus, il n’y a plus de cohésion et la matière solide se liquéfie. D’où le pouvoir corrosif des acides dont l’efficacité va dépendre du nombre de protons apportés par l’acide concerné.

Chaque type d’acide va avoir un pouvoir de corrosion qui lui est propre en fonction de son pH (potentiel d’Hydrogène) et donc de la quantité de protons émises.
On mesure l’acidité d’un élément avec une échelle logarythmique étalonnée de 0 à 7 qui mesure la quantité de protons émis. Et plus le chiffre est bas, plus l’acide est corrosif.
A l’inverse, un élément basique ou alcalin sera mesuré sur cette même échelle de 7 à 14 et plus le chiffre est élevé plus l’élément sera alcalin et donc aura très peu de protons.
Le chiffre 7 indique un état de neutralité, c’est l’équilibre acido-basique, c’est aussi le pH de l’eau pure. Un élément trop acide ou trop alcalin sera donc nocif à la vie organique. Exemple : l’acide sulfurique (très acide) ou bien l’eau de javel (très alcalin).
Cette échelle qui donne donc le pH d’un élément, correspond à la capacité de libération des ions hydrogènes par un élément. On peut facilement mesurer le pH d’un milieu grâce à des bandelettes de contrôle qui, en fonction du pH mesuré, vont prendre une couleur spécifique.

Dans l’organisme chaque milieu fonctionne avec son propre pH qui lui permet d’entretenir ses fonctions physiologiques et surtout enzymatiques : Pour exemple, le sang doit maintenir son pH entre 7,35 et 7,45 avec une valeur d’équilibre à 7,4, au-delà de ces valeurs limites le sang sera soit en état d’acidose ou d’alcalose. En-dessous d’un pH 7 ou au-dessus d’un pH 7,7 pour le sang artériel, il y a danger de mort.

L’organisme fera donc tout pour maintenir le pH sanguin à l’équilibre en puisant au besoin les minéraux nécessaires pour cela, dans les os notamment, ce qui peut conduire à une déminéralisation osseuse toujours plus importante au fil du temps (ostéoporose).

Le pH du sang veineux sera de 7,2 - la lymphe aura un pH compris entre 7,86 et 7,95 - la salive aura un pH qui pourra osciller entre 6,8 et 7,2 - le pH des tissus ira de 6 à 6,8. Pour l’urine on se situera entre 7 et 7,5. Chaque partie de notre corps aura donc un pH spécifique à ses besoins notamment pour le bon fonctionnement des enzymes concernées, ainsi le pH du suc gastrique dans l’estomac sera situé entre 1,6 et 3,2 pour que l’enzyme pepsine qui sert pour la digestion des protéines puisse être activée.

Par contre les sucs pancréatiques auront un pH compris entre 7,5 et 8,8 et les sucs intestinaux seront à 8 pour que les enzymes du pancréas et de l’intestin puissent fonctionner et aussi pour alcaliniser le bol alimentaire en provenance de l’estomac afin de protéger la muqueuse intestinale très fragile ainsi que la flore intestinale. Enfin la peau a un pH de 5,2 afin de nous protéger des agressions bactériennes. Toute modification importante de ces valeurs sera préjudiciable au bon fonctionnement de notre corps.

Quels types d’acides avons-nous dans notre corps ?
Certains acides sont utiles pour le métabolisme et la santé (acide L-ascorbique (Vit C), acide folique (vit B9), l’acide citrique qui participe à la fabrication de l’ATP (adénosine triphosphate), qui est la base de notre énergie cellulaire, au sein du cycle de Krebs dans les mitochondries, la vit B5 (acide pantothénique), l’acide malique ou encore la Vit B10 (acide para-amino-benzoïque (PABA), etc…). De même l’acide chlorhydrique va être produit par l’estomac pour la digestion des protéines et de la cellulose, les acides biliaires vont dissoudre les molécules de graisses, l’acide hyaluronique sera lui utile pour la souplesse des tissus conjonctifs (peau, articulations, etc…). De l’acide chlorhydrique sera produit aussi en quantité infime par les ostéoclastes afin de dissoudre les cellules osseuses dans le cadre du renouvellement cellulaire osseux. Une fois l’opération terminée ces mêmes ostéoclastes vont produire des substances alcalines pour neutraliser l’acide chlorhydrique.

Par contre certains acides issus du métabolisme cellulaire et énergétique sont inutiles pour l’organisme et doivent être éliminés (acide lactique, pyruvique, oxalique, urique…), le corps va donc fabriquer et employer des bases (phosphates, bicarbonates) pour les neutraliser et les transformer en sels neutres qui seront évacués du corps par les émonctoires appropriés, les reins au travers de la miction, la peau grâce à la transpiration et les poumons avec la respiration pour les acides volatils issus du sang.
C’est donc l’accumulation dans le temps de ces acides métaboliques au sein des cellules, des tissus, des organes et des humeurs qui va entraîner une acidification progressive du terrain.
Dans un premier temps le corps va compenser en puisant dans ses réserves minérales mais au bout d’un certain temps l’accumulation sera telle que les processus d’hyper-acidification seront trop importants, ce qui va entraîner un blocage des fonctions enzymatiques, un ralentissement ou pire un arrêt de nos fonctions métaboliques (production de protéines, d'ATP, etc...), de l’inflammation, la création de cristaux (urates, oxalates, etc…) puis des calculs (biliaires, urinaires, rénaux, salivaires, articulaires et tissulaires).
Par contre l’acide chlorhydrique de l’estomac et celui des ostéoclastes n’ont pas d’impact dans ce processus global, toutefois le corps n’aura plus forcément les bases minérales pour compenser leur action et le déséquilibre engendré sera préjudiciable pour les muqueuses du tube digestif (ulcère, RGO) et pour les processus de renouvellement osseux qui seront affectés (ostéoporose), mais il s’agit là d’une conséquence et non d’une cause.

Garder un bon équilibre acido-basique nécessite donc d’avoir un stock de bases minérales suffisant, qui doit donc être entretenu par l’apport de calcium, magnésium et potassium entre autres grâce à l’alimentation. Pour cela une règle simple, dans l’assiette toujours avoir en proportion ¾ d’aliments alcalinisants pour ¼ d’aliments acides ou acidifiants. On évitera aussi les aliments qui contiennent beaucoup de purines, ou bases puriques qui seront transformées dans le corps en acide urique.
L’exemple de la viande est adéquat, il s’agit essentiellement d’un apport de protéines et de graisses, en soi les protéines sont dégradées par la digestion en acides aminés, un acide aminé ayant une partie acide et une partie amine (alcaline) c’est donc un élément neutre en termes d’acidité. Mais la dégradation des acides aminés va produire comme déchets différents acides, de plus les cellules musculaires de la viande apportent aussi des noyaux contenant de l’ADN, donc des bases puriques (purines) génératrices d’acide urique de par leur transformation. C’est donc l’excès de viande qui va être préjudiciable pour une personne et génératrice d’hyper-acidité en fonction toujours de son terrain, enzymatique et émonctoriel. Il s’agit donc de trouver un équilibre entre les besoins du corps et ses capacités d’auto-nettoyage de ses déchets engendrés par le métabolisme.

De fait, ne pas confondre le niveau d’acidité d’un aliment et son pouvoir acidifiant qui dépend de son métabolisme au sein des cellules. Exemple le citron est acide par l'acide citrique qu'il apporte mais grâce à ses minéraux il est en fait alcalinisant. Plus un aliment possèdera de minéraux en quantité, plus il sera alcalinisant. L’état du système enzymatique définira aussi la capacité de la personne à métaboliser les acides ou non, de même que sa constitution, son tempérament et sa diathèse, donc l’état de de son terrain.
Au-delà de l’alimentation, on peut rectifier un terrain acidifié par la prise de citrates alcalins et de minéraux, mais pas n’importe comment. La quantité et la durée doivent être déterminé précisément pour ne pas tomber dans l’excès inverse : à savoir un terrain trop alcalin tout aussi préjudiciable pour la santé. D’où l’intérêt d’être suivi par un thérapeute expérimenté. La santé est une affaire d’équilibre en toute chose.

 Afin de ramener un bon équilibre acido-basique, il est nécessaire d’adopter une meilleure hygiène de vie : adoptez une alimentation alcalinisante, pratiquez des exercices respiratoires pour éliminer les acides volatils, bien s’hydrater ( 2 à 4 litres d’eau par jour) pour faciliter l’élimination rénale avec une eau peu minéralisée et à forte résistivité (Rosée de la reine, Montcalm, mont-roucous…), on peut prendre également des citrates alcalins pendant un certain temps pour accélérer l’alcalinisation de son terrain.

Boire de grandes quantités d’eau pendant de longues périodes va permettre d’augmenter la volémie du sang puis de la lymphe pour diluer les acides et ainsi permettre par le phénomène de gradient de concentration de faire sortir les acides et cristaux des cellules, ce processus exige d’autant plus de temps que l’accumulation d’acides et de cristaux est important et installé depuis longtemps. A pratiquer si vos reins fonctionnent bien.
La bonne santé se trouve dans l’équilibre en toute chose, si nécessaire faites-vous suivre par un praticien expérimenté dans ce domaine afin d’avoir des conseils avisés et surtout un suivi sérieux après une étude de votre terrain pour détecter et éliminer toutes les causes d’acidification. Le corps humain et son fonctionnement sont complexes, prenez le temps de vous renseigner auprès d’un professionnel pour éviter les erreurs.      

Aurélien naturopathe 

L'hypoglycémie

L’hypoglycémie est un problème de santé souvent méconnu et un facteur aggravant pour de très nombreuses maladies.
Les symptômes les plus courants de l’hypoglycémie sont nombreux et doivent alerter car les conséquences peuvent être très graves, en voici une liste non exhaustive :
Sur le plan physique :
Epuisement, absence de force musculaire surtout le matin au réveil ou après les repas, coups de pompe, évanouissement, tremblements, sueurs froides, périodes de faiblesse inexpliquées, fatigue chronique, étourdissements, vertiges, somnolence, brouillard mental, maux de tête, migraines, troubles digestifs, constipation, insomnie (réveil nocturne avec incapacité à se rendormir), tachycardie, palpitations cardiaques, pouls rapide, hypo ou hypertension, crises d’étouffement, suffocation, vision embrouillée, crampes dans les jambes, manque de coordination, sensations de picotement et de fourmillements sur la peau, diabète gras, perte de poids, surpoids et obésité, affaiblissement immunitaire, épilepsie, rage de sucre, fringale, altération de la vue, crises et malaises hypoglycémiques, etc….
Sur le plan psychique :
Nervosité, irritabilité, sautes d’humeur inexpliquées, agressivité, dépression, confusion mentale, problème de comportement, manque de concentration, manque de mémoire, névrose, bipolarité, fragilité émotionnelle, etc.….
Qu’est-ce que l’hypoglycémie ?
C’est l’incapacité du corps et du métabolisme cellulaire à gérer les apports en glucides à différents niveaux, au niveau métabolique et hormonal notamment.
L’hypoglycémie peut être chronique et/ou réactionnelle après les repas notamment (dans les 2 à 3 heures qui suivent). L’hypoglycémie peut être fluctuante en fonction de notre hygiène de vie générale et alimentaire en particulier. Elle peut se manifester au niveau général, sanguin, cellulaire et cérébral avec des conséquences parfois importantes.
Les causes de l’hypoglycémie sont multiples :
Carences en certaines vitamines, en oligo-éléments et minéraux, mauvaise gestion des apports glucidiques au niveau alimentaire, ainsi que les apports protidiques et les apports en graisses, régime alimentaire ou jeûne inapproprié par rapport à l’état de santé du moment, déséquilibre hormonal dans la gestion des sucres par les glandes impliqués (foie, pancréas, thyroïde, surrénales), impact des métaux lourds sur le fonctionnement enzymatique et métabolique du corps, stress intense et chronique, problème d’assimilation intestinal et cellulaire, carence en enzymes digestives chargées de la transformation des sucres complexes, candidose, bactéries glucophages, parasitoses, surconsommation énergétique, tabagisme actif et passif, problèmes hépatiques, pancréatiques, surrénalien, hyper ou hypothyroïdie, cancer ou encore simplement le surmenage physique ou intellectuel…
On retrouve l’hypoglycémie comme conséquence des déséquilibres physiologiques dans de nombreuses maladies, diabète gras de type 2, diabète de type 1 insulino-dépendant, surpoids et obésité, maladie de Lyme, maladies infectieuses et parasitaires, candidose, syndrome de Rett et maladies métaboliques en tous genre, hyperacidité, cancer…
L’hypoglycémie, à la fois point cause et point effet est au centre de nos problèmes de gestion de l’énergie du corps et des cellules, des carences en ATP (adénosine triphosphate) qui est l’énergie cellulaire fabriquée dans les mitochondries et à la base de toutes nos opérations métaboliques au sein des cellules.
Les répercutions de l’hypoglycémie sont donc innombrables à tous les niveaux, cellulaire et métabolique, organique et systémique.
Pourtant, il existe des solutions pour mieux gérer la glycémie et rétablir l’équilibre énergétique de notre corps. En naturopathie, une bonne compréhension des processus de gestion de la glycémie dans le corps permet de comprendre, de détecter et de supprimer les causes responsables de l’hypoglycémie en amont et de proposer des solutions pour contrer ses conséquences néfastes en aval.
Pour résoudre le problème complexe de l’hypoglycémie, un bilan de terrain avec questionnaire naturopathique et outils naturopathiques spécifiques sont nécessaires, afin de pouvoir dégager des solutions personnalisées, pour retrouver votre énergie, supprimer la fatigue et résoudre nombre de problèmes de santé dû à l’hypoglycémie.
Aurélien Naturopathe

L'hypoglycémie réactionnelle

L’hypoglycémie réactionnelle est une phase bien précise et une conséquence logique du terrain hypoglycémique. Elle survient essentiellement pendant et après (jusqu’à deux heures et plus) la prise des repas.
Elle peut être plus ou moins importante en intensité suivant une multitude de facteurs (types d’aliments consommés, quantité, index glycémique du repas, niveau du déséquilibre du terrain hypoglycémique, vitesse d’assimilation intestinale des glucides, carences, quantité d’énergie consommées par les processus de la digestion, stress lors des repas, assimilation insuffisante du glucose au niveau cellulaire, déséquilibres et insuffisances hormonaux et glandulaires, surcharge du foie, etc.).
L’hypoglycémie réactionnelle se solde très souvent par des symptômes de grande fatigue, d’épuisement, voire de malaises, entre autres problèmes…
Quel est le processus de l’hypoglycémie réactionnelle ?
Si le repas comporte un index glycémique plus important que la capacité du corps à gérer l’apport en glucose assimilé par l’intestin au cours du repas, s’ensuit alors une réaction en chaîne. 
L’augmentation brutale et très rapide de la glycémie sanguine va entraîner une réaction de compensation : les capteurs sanguins mesurent la glycémie sanguine et relais l’information dans le cerveau au niveau de l’hypothalamus. Celui-ci ordonne au pancréas de produire et de diffuser dans le sang beaucoup d’insuline afin de faire baisser la glycémie sanguine qui doit rester entre deux valeurs de référence (équilibre dynamique). Normalement, l’équilibre une fois atteint, la boucle de rétrocontrôle s’arrête et tout se passe bien. 
Par contre, sur un terrain hypoglycémique déséquilibré par toutes les causes évoquées dans mon précédent article, le corps est incapable de rester à l’équilibre et s’enfonce dans une hypoglycémie exagérée, car la glycémie sanguine reste excessive par manque d’assimilation cellulaire. 
De fait le système de compensation ou boucle de rétrocontrôle s’emballe et l’ordre est donné au pancréas de produire et de diffuser toujours plus d’insuline, provoquant ainsi une crise d’hyperinsulinisme qui mettra des heures à retrouver son équilibre, bloquant au passage le système de rééquilibrage de la glycémie par absence de diffusion du glucagon par le pancréas et absence de relargage par le foie de glucose à partir du glycogène stocké au niveau des cellules hépatiques.
C’est un cercle vicieux qu’il faut interrompre pour ramener l’équilibre au niveau de la glycémie sanguine.
L’alimentation, l’assimilation intestinale, les carences en nutriments, etc… , sont une partie des outils que l’on peut utiliser en naturopathie pour contrer ce phénomène d’hypoglycémie réactionnelle.
Mais pour éviter des erreurs préjudiciables, un bilan de terrain naturopathique est nécessaire pour connaître les causes des dysfonctions de l’organisme dans sa gestion de la glycémie sanguine et cellulaire.
Cela est essentiel pour permettre ensuite, par l’application des solutions naturopathiques adaptées, une remise à l’équilibre des systèmes de régulation de la glycémie sanguine, non seulement au moment des repas mais tout au long de la journée d’une façon générale.
Chacun étant différent, les causes à l’origine des dysfonctions seront spécifiques d’une personne à l’autre mais peuvent être supprimées de façon personnalisée.
Aurélien Naturopathe

Diabète et hypoglycémie
Liens et causes selon la vision de la Naturopathie

Le diabète est défini par l’excès de sucre (glucose) dans le sang ou hyperglycémie sanguine chronique et par des symptômes liés à la toxicité du glucose sur les tissus dû justement à cet excès morbide dans le sang, la lymphe et le liquide extra-cellulaire.
On distingue 2 formes principales de diabète, le diabète de type 1 ou diabète juvénile ou insulino-dépendant et le diabète de type 2 ou diabète gras ou floride, tous deux caractérisés par une hyperglycémie chronique suivant les moments de la journée et l’index glycémique de l’alimentation de la personne. 
Le diabète de type 1 survient chez les personnes jeunes et apparaît souvent dans l’enfance. Il est causé par une destruction auto-immune des cellules bêta des ilots de Langherans du pancréas qui, de fait, ne produisent plus assez d’insuline.   
La cause est mal connue et il n’y a pas de guérison possible actuellement. Les gens atteints sont donc dépendants de l’insuline qui doit être administrée par injection. 
Quant au diabète de type 2, qui représente 90 % des cas de diabète, il survient plus tard et va toucher préférentiellement les adultes à partir d’un certain âge. Il est principalement dû à un état de résistance cellulaire à l’insuline et à une difficulté pour le glucose de passer du sang vers l’intérieur des cellules et est associé au surpoids.
Les symptômes du diabète vont associer les effets de l’hyperglycémie sanguine et de l’hypoglycémie cellulaire : une envie fréquente d’uriner surtout la nuit car les reins vont être sollicités par l’organisme pour éliminer l’excès de glucose sanguin, provoquant donc la formation d’une urine très sucrée ou glucosurie. Une augmentation de la faim et de la soif avec une sensation de bouche sèche. Une somnolence excessive après les repas. Une vision trouble. Des infections bactériennes ou fongiques chroniques favorisées par la présence excessive de glucose qui permet leur développement rapide par abondance de nourriture. Ainsi que tous les symptômes de l’hypoglycémie cellulaire évoqués dans mes précédents articles.
En cas de diabète ou de prédiabète, le corps va d’abord essayer de compenser en sur-stimulant les boucles de rétrocontrôle sensées réguler la glycémie sanguine, dans le but de diminuer l’excès de glycémie. En cas d’échec de cette procédure, les systèmes de régulation vont s’affoler et s’intensifier avec des symptômes de plus en plus forts d’hypoglycémie réactionnelle. De plus l’excès de glucose dans le sang, la lymphe et le liquide extra-cellulaire va entraîner une toxicité de ce dernier vis-à-vis des tissus environnants, attaquant les membranes cellulaires dont les effets seront visibles surtout pour la vue (rétinopathie diabétique qui peut aller jusqu’à la cécité), atteinte rénale, hépatique, cardio-vasculaire, atteinte des tissus nerveux partout dans le corps), etc…
La naturopathie, en accompagnement d’un traitement médical, peut venir en aide aux personnes souffrant de diabète en travaillant sur le terrain de la personne pour compenser les effets du diabète dans un premier temps et travailler sur les causes profondes des problèmes de régulation et d’absorption du glucose par les cellules. Les carences en micro-nutriments, l’alimentation dénaturée et trop riche, les mauvaises habitudes alimentaires et d’hygiène de vie, l’action des métaux lourds sur le fonctionnement membranaire par blocage des canaux ioniques qui permettent le passage du glucose dans la cellule font partie des causes à l’origine de la création du terrain diabétique. De même, la naturopathie peut aider en prévention à équilibrer un terrain hypoglycémique ou prédiabétique pour éviter une aggravation en diabète floride.
Un bilan de terrain naturopathique est donc la première étape nécessaire pour comprendre chez une personne les causes en action qui ont provoqué la dégradation des systèmes de régulation et d’absorption du glucose par les cellules du corps. Ensuite les différents outils naturopathiques appropriés vont permettre de façon personnalisée de rétablir l’équilibre de fonctionnement de ce métabolisme primordial pour le fonctionnement cellulaire, organique et du corps entier par l’énergie qui va être produit grâce à l’utilisation du glucose dans les mitochondries. 
Aurélien Naturopathe

Lien indirect entre hypoglycémie et RGO

Le RGO (reflux gastro-oesophagien) a le plus souvent de multiples causes qui agissent en synergie, parmi les facteurs annexes ou aggravants, on va retrouver l’hypoglycémie.
A priori le lien entre l’hypoglycémie chronique et/ou réactionnelle et le RGO ne semble pas évident de prime abord. Malgré tout, on peut considérer l’hypoglycémie comme une cause annexe ou un facteur aggravant selon le terrain de la personne qui souffre de ce problème et en fonction des autres causes qui agissent en synergie (candidose, dysbiose, hyperacidité du terrain, carences en micro-nutriments, intoxication aux métaux lourds et polluants, stress, dysfonction du système nerveux autonome, etc…). 
Les conséquences de l’hypoglycémie par rapport au phénomène du RGO vont se situer au niveau cellulaire, tout d’abord par le manque de production d’énergie sous forme d’ATP (adénosine triphosphate) qui est produit dans la cellule à partir du glucose au niveau des mitochondries et qui sert d’apport en énergie pour toutes les fonctions métaboliques cellulaires (ex : production d’enzymes, d’hormones et de protéines diverses). 
Le résultat va en être le ralentissement de toutes les fonctions métaboliques de la cellule, et par voie de conséquence des organes, puis des systèmes du corps et en particulier du système musculaire ; avec en prime une diminution très importante des réserves énergétiques des cellules musculaires sous la forme d’une carence plus ou moins importante du glycogène, qui est la forme de stockage du glucose dans les muscles. Les muscles vont vite se retrouver en état d’épuisement énergétique et sans réserve pour continuer leur production d’énergie et leur activité métabolique.  
L’impact sur le système musculaire va se porter aussi bien sur les muscles striés qui sont sous le contrôle conjoint du système nerveux central (cortex et centres de la volonté consciente) et du système nerveux autonome au niveau de l’hypothalamus et des systèmes para et orthosympathique qui gèrent nos fonctions involontaires, que des muscles lisses qui sont uniquement sous le contrôle du système nerveux autonome, ce qui est donc le cas des muscles du sphincter gastro-oesophagien. 
Les conséquences seront donc un manque d’énergie des muscles du sphincter entraînant un manque de tonicité et un ralentissement des fonctions d’ouverture et de fermeture, suffisant pour laisser passer des remontées acides dans l’œsophage lors du processus de digestion stomacal qui peut durer plusieurs heures suivant le type de repas consommé et notre capacité digestive du moment. 
Ce phénomène va être accentué par la dérégulation des fonctions de contrôle musculaire par le système nerveux autonome du fait d’une propagation anarchique des influx nerveux commandant le sphincter, ce problème d’influx nerveux aura lui aussi de multiples causes dont l’hypoglycémie et le manque d’énergie, entraînant un ralentissement de la vitesse de propagation de l’influx nerveux, une diminution de la production des neuromédiateurs au niveau des synapses entre les neurones et de l’emballement des systèmes de régulation qui en découle. 
L’hypoglycémie va entraîner aussi par manque d’énergie, entre autres causes, un ralentissement des fonctions d’élimination des émonctoires (foie, reins, intestin, peau et poumons) entraînant une accumulation des acides métaboliques issus des cellules du corps et des erreurs alimentaires (alimentation trop acidifiante), donc une augmentation progressive de l’acidité du terrain avec un processus inflammatoire associé, notamment au niveau des muqueuses. 
L’hyperacidité de terrain qui en résulte sera un facteur facilitant l’établissement d’une candidose massive, qui par émission de toxines multiples, aura des conséquences sur tout le fonctionnement de l’organisme, la langue blanche et les inflammations de la muqueuse buccale n’étant que le sommet de l’iceberg des effets de la candidose sur l’organisme. Le candida étant glucophage, il accentuera le phénomène de l’hypoglycémie en provoquant des carences d’apport en glucose.
L’hypoglycémie va aussi engendrer un ralentissement de la production d’enzymes digestives dont les conséquences, associés éventuellement à la prise de médicaments anti-acides (IPP), vont être un ralentissement des processus de digestion (physique au niveau des fonctions motrices de l’estomac et de l’intestin par manque d’énergie et chimiques au niveau de la digestion des aliments par carence enzymatique), et une dérégulation du pH au différentes phases de la digestion qui va inhiber les enzymes digestives, entraînant la production de fermento-putrescences acides qui vont augmenter l’acidification du terrain et le développement anarchique de la candidose et des autres pathogènes présents (parasites, mycoses, virus, bactéries). 
L’hypoglycémie va aussi entraîner le ralentissement des fonctions de régulation du corps en inhibant notamment la production des bases (phosphates, bicarbonates, …) produits avec les minéraux du corps et qui normalement sont là pour neutraliser l’excès d’acides organiques et donc l’inflammation des tissus.
Enfin l’hypoglycémie va entraîner un relâchement de la membrane intestinale, qui, cumulé avec la dysbiose et surtout la parasitose intestinale va engendrer une hyperperméabilité de la membrane et de la porosité intestinale. Avec pour conséquence une acidification supplémentaire du terrain par passage des acides digestifs dans la circulation générale. 
L’hypoglycémie étant surtout dû à la difficulté de pénétration cellulaire du glucose et à l’hyper-réaction des systèmes de régulation, notamment au niveau hormonal et nerveux, les cellules musculaires n’auront d’autres choix que de produire de l’ATP avec d’autres voies métaboliques, par l’utilisation des graisses saturées (triglycérides) puis après épuisement de celles-ci par l’utilisation des acides aminés prélevés dans les muscles. Le résultat à terme se traduisant par une fonte du tissu adipeux puis des muscles du corps entraînant une perte de poids plus ou moins conséquente en plus d’une fatigue toujours plus importante.
Une des conséquences de l’utilisation massive d’acides aminés pour produire de l’ATP dans les mitochondries va être la production de déchets acides (acide lactique, oxalique, pyruvique, etc…) qui vont venir se rajouter et amplifier l’hyperacidité du terrain.  
La liste des effets de l’hypoglycémie n’est hélas pas exhaustive….
Pour venir à bout de ce problème, il conviendra donc d’établir un bilan de terrain pour repérer toutes les causes à supprimer et dont la synergie va générer des phénomènes de RGO ou d’autres problèmes de santé suivant de multiples facteurs propres au terrain et à l’historique de la personne.
Régler la glycémie et l’équilibre acido-basique du corps fait donc partie des bases indispensables pour aider à rétablir les processus de fonctionnement et d’auto-guérison du corps, mais bien évidemment doit être associer à l’éradication de toutes les autres causes qui contribuent au RGO et à ses conséquences. 
Aurélien naturopathe

Régulation de la glycémie

La glycémie est la mesure de la quantité de glucose pour un volume donné, qui doit rester en équilibre entre deux valeurs de référence, en général on ne considère que la glycémie au niveau sanguin en médecine traditionnelle. Au-delà de ces valeurs de référence, on parlera d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie. Mais la glycémie peut être envisagée également au niveau cellulaire, cérébrale ou globale pour l’ensemble du corps car cela définit d’abord la quantité de glucose dont on a besoin pour un fonctionnement et une production énergétique optimale, que ce soit au niveau de la cellule, d’un organe en particulier ou de notre corps en général. Pour conserver une glycémie équilibrée à tous les niveaux, notre organisme va donc avoir un système de régulation interne plus ou moins performant car de nombreux facteurs internes et externes vont venir influencer cet équilibre fragile, en rendant parfois notre système de régulation inefficace voir inopérant. 
La régulation neuro-hormonale.
La régulation habituelle de la glycémie fait appel à plusieurs systèmes et organes. Les capteurs sanguins et nos cellules vont envoyer en permanence des messages chimiques au cerveau, messages qui seront captés et centralisés par le thalamus puis transmis à l’hypothalamus, qui gère toutes nos fonctions involontaires au travers de notre système nerveux autonome. L’hypothalamus va donc enclencher une boucle de rétrocontrôle à destination du pancréas qui recevra, en fonction des besoins, l’ordre de produire et de diffuser dans le sang : 
soit de l’insuline, à destination des cellules pour faire diminuer la glycémie sanguine, en commandant la pénétration du glucose au niveau des cellules (sauf pour le foie et le cerveau qui n’ont pas besoin d’insuline pour cela), et dans le même temps ordonner le stockage du glucose sous forme de glycogène par le foie, ou encore générer la  transformation du glucose en excès dans le sang en graisses, qui seront stockées dans les cellules de notre tissu adipeux;
soit du glucagon à destination du foie pour libérer plus de glucose au niveau sanguin à partir du glycogène stocké dans les cellules hépatiques. Ce processus permanent de rééquilibrage peut être perturbé ou bloqué néanmoins par de nombreux facteurs. 
Les facteurs de modification de la glycémie
De nombreux facteurs internes et externes au corps peuvent faire varier la glycémie, la répétition de ces facteurs tout au long des jours et des mois peuvent donc entraîner une désorganisation et un affaiblissement de nos systèmes de régulation qui donnera au final un terrain hypoglycémique chronique et réactionnel, hypoglycémie qui pourra avec le temps se transformer en hyperglycémie sanguine, puis en prédiabète, enfin en diabète gras de type 2 dit insulino-résistant et enfin avec l’épuisement du pancréas en diabète de type 1 insulino-dépendant.
L’influence organique : au niveau organique, plusieurs organes vont avoir une influence sur notre glycémie :
La thyroïde : 
de par sa production d’hormones T3 et T4 qui ont une influence sur le fonctionnement cellulaire, la T4 régule l’assimilation au niveau membranaire et la T3 régule le niveau du métabolisme intra-cellulaire. Toute carence ou excès de ces deux hormones va jouer directement sur l’assimilation et l’utilisation du glucose par nos cellules et donc indirectement sur notre glycémie.
Le Foie : 
de par ses multiples fonctions, le foie va avoir un grand rôle dans la régulation de la glycémie, de par sa quantité de réserve en glucose sous forme de glycogène, qui si elle est insuffisante ne permettra pas un relargage de glucose lorsque l’ordre en sera reçu. De plus, tout dysfonctionnement du foie aura un impact également sur sa capacité de stockage et de relargage du glucose.
Les surrénales : 
elles sont les glandes du stress, en produisant et diffusant différentes hormones (adrénaline, noradrénaline, cortisol, etc…), elles vont influencer le fonctionnement cellulaire du corps en réponse au stress physique ou psycho-émotionnel ressenti et vécu, en ordonnant une plus grande utilisation et assimilation cellulaire du glucose. Un stress de longue durée peut donc entraîner une surconsommation du glucose à différents niveaux et donc provoquer une hypoglycémie chronique que le corps aura du mal à compenser. 
Les reins :
ils ont une action de régulation de la glycémie sanguine, en cas d’hyperglycémie, ils ont la capacité d’éliminer l’excès de glucose sanguin en autorisant son passage dans l’urine, jusqu’à ce que le niveau de la glycémie sanguine revienne à l’équilibre. La mesure du glucose urinaire porte le nom de glucosurie. Le dysfonctionnement ou l’insuffisance rénale pourra bloquer se processus de régulation.
L’influence systémique : plusieurs systèmes du corps auront aussi une influence certaine sur la glycémie. 
Le sang : 
La volémie sanguine (volume du sang dans les vaisseaux, déterminé par la quantité d’eau, donc de plasma sanguin) a un impact direct sur la glycémie sanguine car on mesure la quantité de glucose en fonction d’un volume spécifique (gramme par litre). Si la volémie diminue, la glycémie augmente, a contrario si la volémie augmente, la glycémie va diminuer. Donc boire suffisamment d’eau est très important pour maintenir notre glycémie à l’équilibre.
Les déficit enzymatiques digestifs et métaboliques : 
les enzymes sont les ouvriers de nos cellules et de nos différentes fonctions métaboliques, leur importance est considérable et un déficit au niveau enzymatique aura des répercussions négatives sur toutes les fonctions de l’organisme. Par exemple : un déficit en enzymes digestives spécifiques de la digestion des glucides complexes va créer une mauvaise digestion et une carence d’apport en glucose en fin de digestion. Ou encore au niveau du pancréas, un déficit enzymatique aura une répercussion sur la production d’insuline et de glucagon, diminuant de fait leur quantité et donc leur efficacité dans la régulation de la glycémie.

Aurélien Naturopathe.

Facteurs de modification de la glycémie 

L’influence métabolique : le métabolisme cellulaire a également une grande importance dans la régulation glycémique au travers de la consommation et de l’assimilation du glucose au niveau cellulaire.
L’insulino-résistance cellulaire :
le passage du glucose dans la cellule se fait par un phénomène dit de diffusion facilitée. Certaines protéines membranaires sont dédiées au passage du glucose en fonction du gradient de concentration de celui-ci dans la cellule et des phénomènes d’assimilation engendrée par le contact de l’insuline avec les récepteurs membranaires qui lui sont dédiés.
Tout blocage des protéines de transfert membranaire ou des récepteurs à insuline empêchera l’assimilation normale du glucose par la cellule provoquant une hypoglycémie cellulaire et entraînant une hyper-réaction des systèmes de compensation par la production excessive d’insuline, qui au final, va entraîner une hypoglycémie sanguine chronique et réactionnelle. Mais aussi une baisse de la production d’ATP dans la cellule et donc un ralentissement des fonctions métaboliques et cellulaires.
Les carences :
beaucoup de vitamines, d’oligo-éléments, de minéraux, d’acides aminés, etc… ont une grande importance dans la gestion de la glycémie, de l’assimilation cellulaire du glucose et de son utilisation pour la fabrication de l’ATP. Une carence dans ses micro-nutriments aura donc une forte incidence sur la glycémie à différents niveaux.
Le stress et le surmenage :
qu’ils soient d’origine physique ou mental, ils vont jouer sur la glycémie en déclenchant une surconsommation de glucose par l’organisme à tous les niveaux et un épuisement des réserves de glycogène s’ils perdurent sur une longue durée. De plus ils entraînent une sur-sollicitation des systèmes de régulation qui pourra aboutir à leur épuisement.
L’intoxication aux métaux lourds :
Les métaux toxiques et les polluants chimiques endommagent beaucoup de systèmes à tous les niveaux : inhibition et blocage de fabrication des enzymes, des canaux ioniques de transport membranaire, de la production d’ATP par les mitochondries dans les cellules, surcharge et blocage du fonctionnement de nombreux systèmes de régulation notamment au niveau cérébral, hépatique et rénal qui jouent un grand rôle dans la régulation de la glycémie. Dans le même ordre d'idée, certains médicaments chimiques auront pour effet direct ou comme effet secondaires une modification de la glycémie en hypo ou en hyper, selon leur destination ou leur composition.
L’influence de l’alimentation :
Les aliments vont jouer aussi un rôle déterminant dans la gestion de notre glycémie, de par leur qualité et leur quantité, leur association, le nombre de repas, etc…
L’index glycémique et la charge glycémique :
ces deux critères vont déterminer à chaque repas ou collation ou grignotage la quantité de glucides complexes ou simples qui vont être ingérés. Cf mon précédent article sur le sujet.
La mauvaise hygiène alimentaire :
notre façon de manger dans le respect de nos processus digestifs, la qualité de nos repas et de leur constituants vont jouer un rôle dans la quantité de glucose qui sera effectivement digéré et assimilé par notre système digestif, il est donc primordial de bien mâcher la nourriture, de manger dans le calme, avec les bonnes proportions et associations alimentaires, de choisir des aliments de qualité, biologiques et d’éviter l’alimentation industrielle qui contient de grandes quantités cachés de sucres rapides et dénaturés. Souvent nos mauvaises habitudes alimentaires provoquent des réactions excessives de notre système de régulation, en provoquant tout d’abord une hyper-insulinémie réactionnelle qui va entraîner pendant plusieurs heures d’affilée une hypoglycémie réactionnelle.
Les poisons overtoniens :
Le café, l’alcool, le tabac, les drogues vont avoir des actions délétères sur le système nerveux et le foie, donne une fausse illusion d’un surplus d’énergie mais en réalité entraîne une surconsommation de glucose par le corps et donc générant des hypoglycémies par leur consommation excessives et régulières. Ce sont des excitants qui nous empoisonnent, entraînent une surconsommation de glucose et affaiblissent nos systèmes de régulation.
L’influence des maladies.
Certaines pathologies vont aussi s’accompagner d’une hypoglycémie chronique ou réactionnelle. L’exemple du diabète de type 1 ou 2 est le plus connu et est le reflet de notre civilisation avec son hygiène de vie souvent désastreuse sur tous les plans.
Le cancer :
dans cette maladie, les cellules qui constituent les tumeurs et les métastases ont un métabolisme et un rythme de division très rapide et sont donc très demandeuse en énergie donc en glucose, la demande va exploser et peut entraîner une consommation du glucose du corps en très grande quantité au détriment des autres cellules et organes du corps, créant au passage une hypoglycémie chronique.
Les éléments pathogènes glucophages :
Les parasites, les champignons, les bactéries et le candida sont tous des êtres vivants qui ont besoin d’énergie, donc de glucose, pour se nourrir et se développer, ils donc être très glucophages, volant celui-ci à la fin de la digestion des aliments dans le grêle ou encore directement dans le système sanguin, suivant le niveau d’infestation et la multiplicité des agents pathogènes présents dans le corps, leur présence et leur activité vont influer sur notre glycémie et sur nos apports en glucose.
Conclusion : ceci constitue une approche explicative non exhaustive de ce qui peut agir dans notre corps sur notre glycémie au jour le jour en fonction de l’état de notre terrain, de notre historique et de notre hygiène de vie en général. Bien sûr la composante psycho-émotionnelle sera aussi un facteur important car l’hypoglycémie est porteuse d’un message particulier qu’il convient de comprendre également. La gestion de la glycémie dans notre corps est donc un phénomène complexe qui peut être bloqué à beaucoup de niveaux différents en simultané. Un bilan naturopathique complet est dans ce cas indispensable pour détecter les causes en action afin de pouvoir y remédier.
Aurélien Naturopathe 

Les causes du RGO (reflux gastro-oesophagien), selon la naturopathie

Le RGO est un dysfonctionnement du système digestif supérieur comprenant l’estomac, le sphincter gastro-oesophagien, l’œsophage, la gorge et la cavité buccale avec des débordements sur toute la sphère ORL (notamment le larynx, le pharynx, la trachée, voir les bronches).
Le RGO est très handicapant au quotidien aussi bien le jour que la nuit. Les effets de ce dysfonctionnement sont variés et nombreux, allant de la simple aigreur d’estomac à des remontées acides pendant ou hors repas pendant la phase de digestion mais aussi la nuit lorsque nous sommes allongé dans le lit, généralement sur le dos, et va jusqu’à générer des brûlures et des lésions de la muqueuse de l’œsophage (oesophagite aiguë et/ou chronique), et s’accompagne souvent de rots acides, de douleurs et de sensations de brûlures récurrentes voir de douleurs aiguës ou chroniques dans la zone de l’œsophage au niveau du dos, de nausées et de vomissements, etc….
De même, beaucoup d’aliments ne sont plus tolérés, du fait de l’irritation et de l’inflammation des muqueuses digestives, notamment les crudités riches en fibres dures, les légumineuses, les tomates et aliments acides ou acidifiants qui vont amplifier le phénomène de RGO, car générant encore plus de remontées acides, ce qui rend très compliquée l’alimentation au quotidien. On ne sait plus quoi manger ni boire…. Et les sorties au restaurant ou dans la famille ou chez les amis difficiles ou proscrites….
Les causes profondes du RGO sont nombreuses et agissent souvent en synergie et/ou par effet domino. Mais chaque personne, en fonction de son historique, de son hygiène de vie et de ses habitudes alimentaires, de ses émotions, aura des symptômes différents et leur intensité va varier d’une personne à l’autre également, toujours en fonction de l’état du terrain organique et métabolique.
Pour ce qui est des différentes causes à l’origine du RGO, on va retrouver en priorité la faiblesse du sphincter gastro-oesophagien par manque de tonicité musculaire, qui va laisser remonter les aliments en cours de digestion depuis l’estomac, l’hyperacidification du terrain organique va augmenter l’inflammation des tissus et des muqueuses digestives, amplifiant l’effet des remontées acides sur la muqueuse et les cellules de l’œsophage, générant des brûlures parfois insoutenables.
L’hypoglycémie chronique et/ou réactionnelle va entrainer une faiblesse musculaire, donc, du sphincter, et un ralentissement du métabolisme général et digestif, notamment enzymatique avec une digestion et une vidange de l’estomac beaucoup plus lente et difficile, surtout en fonction du type d’aliments ingérés. On se sent lourd après le repas avec un poids sur l’estomac qui ne passe pas.
Les carences nutritionnelles (vitamines et oligo-éléments), le stress, les poisons overtoniens (alcool, tabac, café, chocolat, drogues), la déshydratation, la carence en enzymes digestives, l’hypo ou l’hyperchlorhydrie vont contribuer à amplifier les désordres digestifs, la mauvaise digestion générant des phénomènes de dyspepsie (constipation, diarrhée, ballonnement, malabsorption intestinale, etc..), tout comme une alimentation trop acide ou acidifiante, la candidose, les affections fongiques (mycoses digestives), l’hélicobacter pylori, qui va entraîner une ulcération de la muqueuse digestive au niveau de l’estomac, du pylore et du duodénum, la dysbiose intestinale (déséquilibre entre les différentes souches de la flore intestinale au profit des souches pathogènes), le SIBO, l’excès de radicaux libres, l’intoxication aux métaux lourds qui va bloquer entre autres les enzymes digestives et leur fabrication, entraînant une diminution significative de nos capacités digestives.
Toutes ces causes générant souvent un terrain inflammatoire chronique, et sur le plan énergétique, une grande diminution de la force vitale du corps, avec fatigue générale physique et mentale chronique.
Fatigue que l’on a du mal à remonter car le RGO affecte grandement la qualité et la quantité de notre sommeil. Ce qui entraîne un affaiblissement et un ralentissement des fonctions métaboliques et digestives et une surcharge en déchets organiques (colles et cristaux), qui va encore augmenter l’acidification de notre terrain. C’est un cercle vicieux.
Le moral et la qualité de nos pensées, notre comportement au quotidien, s’en trouvent affectés (sautes d’humeur, agressivité, angoisses de devoir manger, déprime, voir dépression, repli sur soi et isolement social car on doit refuser les invitations aux repas notamment).
L’énergétique (niveau de la force vitale) et le message psycho-émotionnel (colère pour l’aspect inflammation, qu’est-ce que je ne digère pas dans ma vie, etc…) auront aussi leur importance dans la manifestation du RGO par rapport aux symptômes manifestés et à leur niveau d’intensité.
Heureusement, des solutions naturopathiques existent afin de neutraliser les causes et leurs effets, et permettre de réharmoniser le fonctionnement du corps et des parties concernées dans le RGO.
On commencera par stabiliser le terrain pour retrouver un confort de vie alimentaire et quotidien. Puis on pourra ensuite travailler sur le fond progressivement pour éradiquer toutes les causes principales et annexes du RGO pour que le corps retrouve son équilibre de fonctionnement afin qu’une fois terminé l’accompagnement naturopathique, le RGO ne revienne plus, si bien sûr on conserve une hygiène de vie correcte.
Par contre, chaque personne étant unique, les solutions devront être personnalisées grâce au repérage des causes en action, notamment au travers d’un questionnaire naturopathique, d’un bilan de terrain et d’un travail assidu et persévérant qui permettra de retrouver rapidement un confort de vie au quotidien.

Hernie hiatale et RGO.
Une des causes du RGO va être une cause plus mécanique mais dont les origines seront métaboliques.
En effet la hernie hiatale se concrétise par une remontée de la partie supérieure de l’estomac dans la cavité thoracique à cause d’un relâchement du diaphragme, qui n’assure plus sa fonction de maintien en place de l’estomac. Cela entraîne une modification de l’emplacement du cardia (zone de jonction œsophage–estomac) qui empêche le sphincter gastro-oesophagien de se refermer correctement, d’où des remontées acides dans l’œsophage.
Le relâchement du diaphragme a pour origine un manque de tonicité musculaire, à la fois pour le diaphragme mais également pour le sphincter et l’ensemble des muscles du corps. Ce manque de tonicité musculaire va pouvoir avoir des causes multiples et différentes suivant le terrain de chacun : carences nutritionnelles, hypoglycémie chronique et/ou réactionnelle, intoxications aux métaux lourds, dysfonctionnement du système nerveux autonome, etc… qui vont souvent être accompagnés d’autres problèmes de santé car ce genre de terrain a souvent de multiples problèmes de fonctionnement, avec à l’origine de très nombreuses causes internes ou externes.
Il est donc essentiel de repérer individuellement les causes à l’œuvre à l’aide d’un questionnaire naturopathique et d’un bilan de terrain personnalisé afin ensuite d’appliquer le protocole naturopathique adapté à chacun.
Aurélien Naturopathe 

L'hyper-perméabilité intestinale

Une des conséquences de la dysbiose, c'est à dire, le déséquilibre de notre flore intestinale au profit d'éléments pathogènes générateurs de toxines, est la perméabilisation de la membrane de notre intestin grêle qui, je le rappelle, fait l'épaisseur d'une cellule, ainsi que l'augmentation de sa porosité. Littéralement, des trous plus ou moins grands dans cette muqueuse intestinale si fragile et si importante pour notre organisme.
La porosité va être provoquée entre autres par les parasites (vers, oxyures, ascaris, etc..) présents dans notre intestin et qui vont traverser sa membrane en mangeant parfois ses cellules. Leur but étant de se nourrir pendant la digestion de nos aliments prédigérés et en dehors de ces moments, de se nourrir des nutriments qui circulent dans notre sang autour de l'intestin, restant pour la plupart à proximité de l'intestin en attendant notre prochain repas. D'autres parasites pourront par contre migrer dans différents endroits de notre organisme et y faire beaucoup de dégâts.
Cette porosité intestinale va avoir pour conséquence de laisser passer dans notre corps nombre de macro-molécules de toutes sortes, depuis les aliments non digérés jusqu'aux toxiques les plus divers issus de notre alimentation en passant par les bactéries de notre flore intestinale. Provoquant ainsi une réaction immunitaire très forte avec beaucoup de phénomènes inflammatoires, voir des maladies auto-immunes par confusion du système immunitaire entre nos éléments utiles au corps et les éléments étrangers venus de l'intestin. Prendre des probiotiques avant d'avoir assaini et réparer notre intestin est donc inutile voir dangereux car les bonnes bactéries ainsi ingérer peuvent se retrouver dans notre sang au lieu de rester dans la lumière de l'intestin.
En plus on constate souvent que la membrane de l'intestin étant enflammée, on assiste à un relâchement des jonctions serrées qui soudent les entérocytes entre eux, laissant ainsi passer des macro-molécules et cette hyper-perméabilité est le début du phénomène de la porosité intestinale.
Pour retrouver un intestin fiable dans son rôle de barrière contre les éléments pathogènes et d'assimilation des bons nutriments issus d'une alimentation saine, il convient donc d'éradiquer en premier les éléments pathogènes (bactéries, virus, parasites, mycoses et candidoses), de désenflammer la muqueuse, puis de réparer la membrane en aidant les entérocytes à se multiplier pour combler les trous et enfin sur un terrain intestinal restauré, de réimplanter une bonne flore intestinale saprophyte utile à nos processus de digestion et de protection.
Aurélien Naturopathe 

La porosité intestinale

Une des conséquences de la dysbiose, c'est à dire, le déséquilibre de notre flore intestinale au profit d'éléments pathogènes générateurs de toxines, c'est la perméabilisation de la membrane de notre intestin grêle qui, je le rappelle, fait l'épaisseur d'une cellule, ainsi que l'augmentation de sa porosité. Littéralement, des trous plus ou moins grands dans cette muqueuse intestinale si fragile et si importante pour notre organisme.
La porosité va être provoquée entre autres par les parasites (vers, oxyures, ascaris, etc..) présents dans notre intestin et qui vont traverser sa membrane en mangeant parfois ses cellules. Leur but étant de se nourrir pendant la digestion de nos aliments prédigérés et en dehors de ces moments, de se nourrir des nutriments qui circulent dans notre sang autour de l'intestin, restant pour la plupart à proximité de l'intestin en attendant notre prochain repas. D'autres parasites pourront par contre migrer dans différents endroits de notre organisme et y faire beaucoup de dégâts.
Cette porosité intestinale va avoir pour conséquence de laisser passer dans notre corps nombre de macro-molécules de toutes sortes, depuis les aliments non digérés jusqu'aux toxiques les plus divers issus de notre alimentation en passant par les bactéries de notre flore intestinale. Provoquant ainsi une réaction immunitaire très forte avec beaucoup de phénomènes inflammatoires, voir des maladies auto-immunes par confusion du système immunitaire entre nos éléments utiles au corps et les éléments étrangers venus de l'intestin. Prendre des probiotiques avant d'avoir assaini et réparer notre intestin est donc inutile voir dangereux car les bonnes bactéries ainsi ingérer peuvent se retrouver dans notre sang au lieu de rester dans la lumière de l'intestin.
En plus on constate souvent que la membrane de l'intestin étant enflammée, on assiste à un relâchement des jonctions serrées qui soudent les entérocytes entre eux, laissant ainsi passer des macro-molécules et cette hyper-perméabilité est le début du phénomène de la porosité intestinale.
Pour retrouver un intestin fiable dans son rôle de barrière contre les éléments pathogènes et d'assimilation des bons nutriments issus d'une alimentation saine, il convient donc d'éradiquer en premier les éléments pathogènes (bactéries, virus, parasites, mycoses et candidoses), de désenflammer la muqueuse, de réparer la membrane en aidant les entérocytes à se multiplier pour combler les trous et enfin sur un terrain intestinal restauré, de réimplanter une bonne flore intestinale saprophyte utile à nos processus de digestion et de protection.
Aurélien Naturopathe 

La constipation du point de vue naturopathique

La principale fonction du côlon est la formation des selles et leur évacuation, mais le côlon a aussi d’autres fonctions : absorption de l’eau et des minéraux restant après le passage du bol alimentaire dans l’intestin grêle, absorption des vitamines K, B2, B6, B9 synthétisées par la flore intestinale côlonique, évacuation des gaz produits par cette même flore selon les aliments ingérés et leur richesse en cellulose.
Le côlon véhicule les déchets de la digestion grâce à des mouvements de masse (contractions musculaires longues et puissantes sur toute la longueur du côlon) 3 à 4 fois par jour. Pour cela, le côlon doit avoir une membrane interne (muqueuse) en bon état pour fabriquer le mucus qui aide à l’avancement des selles, avoir suffisamment de minéraux (notamment le potassium) pour son activité musculaire et une bonne tonicité musculaire.
Sont nécessaires aussi un système nerveux autonome et un système nerveux volontaire en bon état, aussi bien au niveau de la transmission des influx nerveux que pour le fonctionnement des synapses entre les neurones et les muscles du côlon (plaque neuro-musculaire).
Les pensées positives sont importantes également car l’intestin est notre 2ème cerveau, avec son propre réseau de neurones et ses propres neuromédiateurs, son système nerveux est donc très sensible aux émotions négatives et aux chocs émotionnels.
Le transit idéal pour un repas moyen est de 24 h en moyenne, de la bouche à l’anus, rythme qui peut varier suivant la quantité et la composition du repas. On parle donc de constipation lorsque le rythme d’évacuation ralentit à une selle tous les deux ou trois jours.
La constipation, qui peut s’avérer douloureuse de par les spasmes et les fermentations acides qu’elle engendre, a souvent plusieurs causes qui agissent en synergie et sont fonction du terrain de la personne (constitution, tempérament, diathèse…), de son niveau d’activité physique, de la tonicité de la ceinture abdominale, mais aussi d’autres causes.
Parmi les causes pouvant entraîner de la constipation, on va retrouver les intolérances alimentaires (gluten, caséine principalement) qui vont générer par leur mauvaise transformation des opioïdes alimentaires toxiques (glutenmorphine et casomorphine) responsables notamment de l’inflammation de la muqueuse et de la perturbation des influx nerveux au niveau des synapses.
Les carences en nutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels, acides aminés) vont générer un ralentissement métabolique et énergétique préjudiciable au système musculaire en général et donc au côlon en particulier qui va voir ses mouvements de masse diminuer en force et en durée.
L’état émotionnel va beaucoup jouer aussi sur le transit (le message étant : qu’est-ce que j’ai peur de perdre ou de laisser partir ?).
L’état de la muqueuse (si inflammation, si lésion, si diverticules, si polypes) sera aussi déterminant sur la qualité de notre transit ainsi que sur la quantité de mucus produit par les cellules de l’épithélium à l’intérieur du côlon. De même, la surcharge de l’intestin en déchets métaboliques de types « colles » va ralentir l’efficacité de cet organe d’élimination qu’est le côlon en déposant un film lipidique sur la muqueuse qui va ralentir l’avancement des selles.
La quantité et la qualité de la flore intestinale aura également son importance ; en cas de dysbiose, la bonne flore intestinale va être remplacée par une flore pathogène (bactéries, mycoses, candidoses, parasites) dont les toxines vont agresser la muqueuse et le système nerveux qui entoure le côlon.
L’état de notre système nerveux central et autonome (avec un déséquilibre entre le système orthosympathique et parasympathique en faveur du parasympathique) entraînera aussi un ralentissement des mouvements de masse, ce déséquilibre aura souvent pour cause les stress répétés, tant sur le plan mental qu’émotionnel, la carence en neuromédiateurs et les émotions négatives, entre autres.
La constipation pourra aussi avoir un lien avec les dysfonctionnements du pancréas et du foie (insuffisance hépatique, biliaire ou pancréatique) qui auront un impact important sur la qualité du bol alimentaire et donc sur la vitesse du transit.
Le manque d’eau et de fibres seront aussi des causes très courantes de constipation en agissant sur la consistance des selles, lesquelles vont durcir et devenir plus difficiles à évacuer et parfois former des bouchons (fécalum), enfin les effets secondaires de certains médicaments chimiques et l’abus de laxatifs vont aggraver la constipation, faisant suite à des améliorations passagères dû à l’action laxative de ces mêmes médicaments.
Comme on le voit les causes de la constipation sont très nombreuses en temps normal.
Beaucoup de maladies métaboliques ou infectieuses peuvent affecter le fonctionnement du transit et du côlon et provoquer de la constipation chronique (les syndromes, maladie de Lyme, fibromyalgie, syndrome du côlon irritable, maladie de Crohn, autisme, etc…), on va retrouver une hypotonie de la fonction musculaire et donc intestinale dû à l’action désastreuse des métaux lourds ou autres polluants sur le métabolisme énergétique notamment.
Car en plus des autres causes citées plus haut, qui pour certaines, peuvent aussi découler d’une intoxication aux polluants chimiques, qui pénètrent quotidiennement dans notre corps, on retrouvera donc une production d’énergie trop basse dû à l’action des polluants et des métaux lourds sur le métabolisme des mitochondries qui produisent l’ATP (adénosine triphosphate) qui nous sert d’énergie cellulaire.
On pourra évoquer aussi les coliques de plomb car ce métal bloque aussi la fonction intestinale et donc ralentit le transit en créant des spasmes très douloureux.
Enfin la constipation, que l’on soit dans un cas classique ou au travers de maladies métaboliques, on devra aussi regarder les niveaux d’hyperacidité (équilibre acido-basique), le niveau d’inflammation du côlon, et les éventuelles hypoglycémies chronique ou réactionnelle qui vont aussi entrainer un ralentissement du transit.
Heureusement, la naturopathie permet grâce à ses nombreux outils de remédier en douceur au problème de la constipation en rétablissant les équilibres du corps et le bon fonctionnement du côlon, notamment en stimulant les fonctions d’auto-guérison de l’organisme.
Toutefois, pour faire du bon travail sans aggraver la situation, il sera nécessaire d’effectuer une étude du terrain (anamnèse) de la personne ou de l’enfant qui souffre de constipation chronique pour déterminer les différentes causes impliquées dans le ralentissement du transit afin de les éliminer les unes après les autres par un travail de fond sur le terrain.
Il existe de fait différents outils naturopathiques qui permettent de régulariser le fonctionnement du côlon, mais il convient de faire appel à un professionnel qualifié pour ne pas faire de bêtises car toute action sur le métabolisme entraine toujours des réactions du corps qui doivent être connues et maîtrisées.
Et comme tous les organes et les systèmes du corps sont interreliés, un problème de constipation n’est souvent que le symptôme visible d’un état de santé défaillant dans d’autres parties de l’organisme. Il conviendra donc d’aborder le problème de la constipation de façon holistique en étudiant l’ensemble du terrain de la personne afin de détecter toutes les causes directes et indirectes agissant sur le transit.
Aurélien Naturopathe 

La flore intestinale

La fonction première de la flore intestinale est « d’occuper le terrain » en se répartissant sur l’ensemble de la muqueuse intestinale. Cela grâce à la quantité de bactéries qui la compose, 10*14 bactéries soit dix fois plus que les cellules du corps humain, composées de plus de 500 espèces et regroupées en 90 familles. Ainsi, en adhérant à la paroi intestinale, elle constitue un véritable film de protection de la muqueuse et joue donc un rôle de barrière vis-à-vis des éléments pathogènes avec une action neutralisante sur les toxines. La flore bactérienne a ainsi une activité antitoxique équivalente à celle du foie.
Elle augmente le volume des compartiments digestifs et donc les surfaces absorbantes de la muqueuse (elle augmente la taille des villosités et des cryptes glandulaires intestinales).
Elle stimule le renouvellement des cellules des villosités (entérocytes) et normalise le transit.
Sur les plans métabolique et nutritionnel, la flore bactérienne possède un énorme potentiel enzymatique polyvalent qui lui permet la synthèse de vitamines (B12, B1, B6, PP, H et K) ainsi que des acides aminés (alanine,valine, thréonine, acide aspartique).
Elle neutralise les acides biliaires qui sont déconjugués, oxydés et déshydroxylés. Le cholestérol, les hormones stéroïdiennes, l’urée, l’ammoniac y sont recyclés ou traités.
Elle complète la digestion en achevant la dégradation des glucides, lipides et protéines et favorise l’absorption du bêta-carotène, du calcium, du phosphore, du fluor, du zinc, du manganèse et du cuivre.
Elle stimule également la production de maltase, de lactase et d’invertase (soutien des fonctions exogènes du pancréas). Sur le plan physico-chimique, elle participe à la normalisation du pH, à l’abaissement du rH2 et produit des acides gras à courtes chaînes surtout de l’acide butyrique, principale source d’énergie de la muqueuse colique.
Sur le plan immunologique, elle freine le développement des levures et des champignons et s’oppose à la multiplication des éléments pathogènes (bactéries, virus, toxines, toxiques), notamment en synthétisant des molécules (bactériocines), en fabriquant des peptides antimicrobiens, en stimulant les macrophages. Elle augmente la taille des plaques de peyer et a une action de maturation du système lymphoïde intestinal.
Enfin elle aide à fabriquer des vaisseaux, peut métaboliser des xénobiotiques et active la synthèse de certaines hormones.

L’état normal et naturel de la flore intestinale est un état physiologique où l’on retrouve une flore dite saprophyte qui vit en symbiose avec son hôte.
Cette flore est composée à 99% de bactéries lactiques (bifidobactéries, bactéroïdes et lactobacilles) dominantes, d’une flore sous dominante (1%) (colibacilles, entérocoques, streptocoques) et d’une flore résiduelle potentiellement pathogène (salmonella, shigella, morganella morganii, hélicobacter pylori, candida albicans).

La flore saprophyte se nourrit des nutriments de la digestion et en échange génère des actions bénéfiques à l’organisme au niveau nutritionnel, métabolique, physico-chimique et immunitaire. Par exemple une flore saine sécrète de l’eau oxygénée (H2O2), qui est un antibiotique et un oxydant naturel et libère des polyamines qui, à doses physiologiques, sont nutritives pour les entérocytes.
La flore saprophyte va générer un effet barrière qui va empêcher la prolifération des germes pathogènes et protéger la muqueuse intestinale.
Cette flore saprophyte est cependant fragile et peut être endommagée par des agressions intérieures (stress, changement alimentaire (excès ou carence), une mauvaise hygiène de vie qui va générer des inflammations de la muqueuse, etc…) ou extérieures (antibiothérapie, métaux lourds, polluants divers). Donc, suite à l’action de facteurs nutritionnels, médicamenteux, neuromécaniques digestifs ou autres, les bactéries de la flore saprophyte vont perdre du terrain au profit de germes pathogènes qui vont pouvoir se multiplier et envahir la muqueuse pour générer l’autre état de la flore intestinale.
Cet autre état de la flore bactérienne intestinale est un état pathologique suite à un déséquilibre engendré par une mauvaise hygiène de vie ou une agression du terrain intestinal qui va entrainer la création d’une flore pathogène par dégradation de la flore saprophyte.
Par exemple une bactérie dangereuse prolifère à l’excès et engendre des pathologies (maladies auto-immunes), soit en libérant une toxine (colibacilles, staphylocoques, Eschérichia Coli ou Candida albicans) soit en agressant voire en traversant l’épithélium de la muqueuse intestinale (Shigella, salmonella). De même, la mort des bactéries, suite à une antibiothérapie par exemple, libère des substances dangereuses qui vont passer dans le sang et affecter le reste de l’organisme.
La naturopathie peut vous aider à rétablir votre flore intestinale, si cela vous intéresse, contactez moi en Mp.
Aurélien Naturopathe

La dysbiose intestinale

On me demande souvent de donner "la recette" pour se débarrasser de la dysbiose, or cela n'est pas si simple, il ne suffit pas de prendre quelques compléments alimentaires sans discernement car chaque personne est unique et à donc un terrain qui lui est propre et avec lequel il faut compter.
De plus, mon expérience récente avec certaines personnes me montre qu'il y a un changement important par rapport à ce que je pouvais voir il y a quelques années.
Les souches de candidose entre autres sont beaucoup plus virulentes qu'avant et le terrain inflammatoire ainsi que l'extrême fragilité de la muqueuse rend parfois impossible l'utilisation de certains compléments qui n'ont plus le même effet aussi positif qu'avant. Enfin le niveau d'intoxination est parfois d'une telle ampleur que l'on doit être très prudent dans son approche afin de ne pas provoquer d'hyper-réaction négative.
Donc donner des recettes toutes prêtes ne serait pas professionnel et pourrait s'avérer dangereux, or tout thérapeute digne de ce nom est soumis à un code de déontologie dont le premier commandement est : d'abord ne pas nuire.
Toutefois la procédure qui est à suivre tient toujours compte du fonctionnement de notre organisme, il convient donc de respecter certaines étapes dans un ordre précis.
D'abord éliminer les éléments pathogènes de l'intestin et enlever l'inflammation puis réparer la muqueuse intestinale pour résorber la porosité intestinale et l'hyper-perméabilité de celle-ci, enfin restaurer la bonne flore intestinale afin de recréer un bon effet barrière et une bonne assimilation des nutriments.
Les deux premières étapes sont parfois les plus délicates car l'état de certaines personnes est parfois tel que les approches classiques deviennent impossibles dans le moment.
La connaissance du terrain de la personne que l'on conseille est donc primordiale pour savoir quels compléments et quelles actions sont appropriées pour elle dans le moment, ceci afin de na pas aggraver son état.
Remettre une personne en forme ne se fait donc pas n'importe comment, un naturopathe a une immense responsabilité vis à vis des personnes qui le sollicitent. D'où ma démarche très prudente, si quelqu'un veut se remettre en forme avec mon aide, je reste à disposition en MP et/ou par téléphone.

Aurélien Naturopathe

Effet domino d'une flore pathogène en Naturopathie

Pour faire suite à mon article sur l'impact des métaux lourds sur le système digestif, voici un autre effet domino dû au développement d'une flore pathogène en lieu et place de notre bonne flore intestinale saprophyte. En effet, la présence de candidose, mycoses, parasites, virus et bactéries dans notre intestin va provoquer non seulement l'intoxination de notre organisme via le sang, mais également une hyper-inflammation de la muqueuse qui va être agressée par tous ces éléments pathogènes.
Et en plus des phénomènes de dyspepsie (ballonnements, gaz, constipation, diarrhée, spasmes, etc...), on va assister à une augmentation à la fois de la porosité intestinale, véritables trous dans la membrane de l'intestin qui est constituée d'une seule épaisseur de cellules, mais aussi d'une augmentation de la perméabilité intestinale par le relâchement des jonctions serrées entre les entérocytes. Les jonctions serrées étant des sortes de crampons entre les cellules qui leur permettent de rester soudées les unes aux autres.
Ce double effet va permettre la passage de nombreux toxiques issus de l'alimentation, d'aliments non digérés totalement, d'une intoxination de l'organisme encore plus forte entraînant une réaction immunitaire très importante ou non suivant l'état de notre système immunitaire, qui est tout aussi affecté dans son fonctionnement par la présence des métaux lourds. Cette hyper réaction immunitaire pouvant déboucher sur des maladies auto-immunes à cause de la confusion de la part de nos défenses immunitaires entre les éléments pathogènes présents dans notre organisme et nos propres molécules issues de notre métabolisme cellulaire. On peut même dans certains cas aboutir à un empoisonnement du sang.
Autre effet de la dysbiose, et de la diminution de notre bonne flore intestinale, ce sera la diminution de l'assimilation des nutriments utiles à l'organisme (vitamines, oligo-éléments et minéraux, etc...) augmentant du coup nos carences nutritionnelles avec pour conséquences un ralentissement du métabolisme cellulaire, un manque d'énergie et donc de la fatigue chronique souvent accompagnée d'une hypotonie musculaire dans certains cas notamment chez les enfants.
Aurélien Naturopathe

La colopathie fonctionnelle

La colopathie fonctionnelle peut se décrire comme le passage à travers la muqueuse du côlon de déchets macromoléculaires de types bactérien, alimentaire ou chimique par le biais du système immunitaire.
Tout d’abord, la première étape du mécanisme de la colopathie va être la création de macromolécules alimentaires issues d’une mauvaise alimentation dénaturée et polluée, de mauvaises associations alimentaires, d’une mauvaise digestion entrainant une dyspepsie.
Ensuite, l’hyperperméabilité du grêle qui découle du phénomène de dyspepsie va entrainer le passage dans le système sanguin de toutes ces macromolécules qui vont envahir les humeurs et les tissus du corps.
Tous ces déchets macromoléculaires étant trop gros pour être traiter et éliminer par les émonctoires classiques (foie et reins), c’est le système immunitaire au travers des macrophages et des granulocytes neutrophiles qui va se charger de capturer ces déchets encombrants pour les transporter des tissus et du système circulatoire jusqu’à la lumière colique pour qu’ils soient éliminés dans les selles.
Le passage des leucocytes à travers la muqueuse du côlon va générer un infiltrat inflammatoire permanent qui va enflammer l’épithélium de la muqueuse colique et le fragiliser.
Les crises inflammatoires vont être amplifiées par le passage dans la lumière colique d’aliments comme certains fruits, surtout acides, certaines crudités, ceux apportant beaucoup de fibres comme les légumineuses ou de soufre comme le chou, de même des aliments mal digérés comme le gluten des céréales ou enfin certaines bactéries dangereuses qui vont profiter de la faiblesse de la flore saprophyte pour attaquer la membrane colique.
Tous ces éléments deviennent agressifs pour la muqueuse enflammée. Ce cercle vicieux va générer des symptômes chroniques (douleurs spasmodiques, ballonnement abdominal, constipation, diarrhée, ainsi que tous les symptômes annexes qui en découlent (sueurs, nausées, symptômes digestifs hauts, tachycardie, palpitations, problèmes urinaires, articulaires et génitaux chez la femme).
Pour tous les symptômes de la colopathie fonctionnelle, la naturopathie peut vous aider.
Aurélien Naturopathe

L'intestin grêle

Le rôle de l’intestin grêle se décompose en plusieurs fonctions :

1) Il participe à la digestion des aliments : c’est dans l’intestin grêle et plus exactement dans le duodénum que se passe la transformation finale des macromolécules alimentaires en molécules simples assimilables par le corps. Ainsi les polysaccharides sont dégradés en sucres simples (glucose,…..), les lipides en corps gras simples (acides gras saturés et polyinsaturés) et les protéines en acides aminés par les diverses sécrétions qui se déversent du foie, du pancréas et de la muqueuse intestinale et qui contiennent les différentes enzymes glycolytiques, lipolytiques et protéolytiques, responsables de la dégradation de chaque type d’aliment. Ainsi il transforme les aliments en macro et micro nutriments pour pouvoir nourrir les cellules du corps.

2) Il assure l’absorption sélective des substances digérées : Les nutriments vont ainsi passer la barrière intestinale soit en passant entre les entérocytes par transport passif (surtout dû à la perméabilité et à la porosité intestinale), soit à travers les entérocytes par transport actif avec pinocytose ou endocytose par récepteur. Ce qui permet la régulation de l’apport de certaines substances comme le fer.
L’assimilation se déroule dans le jéjunum et l’iléon qui constituent les deux autres parties de l’intestin grêle.

3) Grâce à la contraction de ses muscles lisses, il assure le péristaltisme qui permet la progression du chyle qui est constitué de l’ensemble des substances en cours de digestion.
Il brasse le chyle pour qu’il chemine à bonne allure afin d’optimiser le temps de contact avec les transformateurs chimiques (enzymes, etc…) pour favoriser une bonne absorption par la muqueuse et contrecarrer tout développement microbien indésirable.

4) Il assure un rôle de filtre en laissant passer les substances nutritives utiles au corps et en bloquant les éléments toxiques ou pathogènes dans la lumière pour qu’ils soient rejetés dans les selles. (bactéries pathogènes, aliments mal digérés, etc…)

5) Il joue un rôle immunitaire par la présence de défenses immunes (lymphocytes, macrophages,…) et non immunes (mucus, défensines, etc…) et de tolérance par la reconnaissance des aliments qui sont utiles à l’organisme et rejet de ceux qui sont inutiles ou toxiques.
Aurélien Naturopathe 

Les métaux lourds

Les métaux lourds sont surtout représentés par le mercure, le plomb, le cadmium et l'aluminium mais il en existe plein d'autres tous aussi toxiques pour l'organisme comme le thallium, le tellure, le titane, etc.….. Le fluor, le chlore et le brome chassent l'iode dont notre métabolisme a besoin pour fonctionner et sont toxiques pour le cerveau. Le GMS et l'aspartame avec la longue liste des additifs chimiques sont tout aussi dangereux pour notre santé. Et malheureusement, on retrouve souvent l'ensemble de ces toxiques qui agissent en synergie dans notre corps et bloquent nos fonctions enzymatiques et métaboliques avec de graves répercussions. Mais heureusement la naturopathie permet de redresser notre terrain et de se détoxiquer de manière sécuritaire.
Aurélien Naturopathe

Les métaux lourds dans le corps humain

Les métaux lourds ou toxiques sont des éléments très dangereux pour l'organisme, les plus connus sont le mercure, le plomb, l'aluminium, le cadmium mais il y a aussi le titane, le nickel, l'or, l'argent, l'étain, le bismuth et le thallium et bien d’autres comme les bromures, les fluorures et les chlorures, mais le fer et d'autres métalloïdes essentiels au corps peuvent devenir toxiques en trop grandes quantités (exemple avec l’hémochromatose).
Malheureusement tous ces métaux se retrouvent ensemble à agir en synergie dans nos cellules à cause de la pollution humaine et industrielle qui sévit depuis près de 100 ans et du développement de l’industrie chimique. Cette pollution invisible et sournoise s’est accélérée encore depuis les 50 dernières années. Tous ces polluants se dispersent dans la nature : dans l’eau, dans la terre et dans l’air, ils pénètrent dans les organismes vivants (bactéries, phytoplancton, champignons, plantes comestibles ou non) et remontent la chaîne alimentaire en se concentrant car ils sont bio-accumulatifs. Exemple : le thon qui est un carnassier de grande taille, va concentrer et accumuler d’énorme quantité de mercure dans ses tissus graisseux en mangeant beaucoup de petits poissons eux-mêmes contaminés.

Les métaux lourds font beaucoup de dégâts dans l’organisme jusque dans l'ADN et à tous les niveaux de fonctionnement de nos cellules. Et le corps ne sait pas les rejeter seul car cette pollution est si importante que nos systèmes internes de détoxication sont au final bloqués, inhibés, dépassés et épuisés par l’ampleur de la tâche.
Je vous laisse imaginer toutes les interactions que cela engendre avec tous ces métaux en nous, sous forme métallique ou organique, après leur transformation par des bactéries en formes méthylées hyper-toxiques. Car au-delà des maladies connus qu'ils engendrent comme la fibromyalgie ou d'autres, ils font bien d'autres dégâts insoupçonnés directs ou indirects.

D'où viennent les métaux lourds ou toxiques ?
Les sources de métaux lourds sont très nombreuses et proviennent essentiellement des activités humaines...
L'industrie chimique et agro-alimentaire sont de gros producteurs de métaux lourds. On les retrouve dans l'alimentation (poissons en tête) mais aussi tous les végétaux et les animaux, les boissons diverses, l’eau du robinet ou en bouteille, dans l'atmosphère que l'on respire (gaz d’échappement des véhicules ou des usines), dans les produits manufacturés sous forme de nanoparticules, les ustensiles de cuisson, les cosmétiques, les produits ménagers, les peintures, et malheureusement aussi dans les médicaments, les amalgames dentaires et les vaccins, ils se transmettent aussi de façon héréditaire au travers du placenta ainsi que des ovules et spermatozoïdes de nos parents depuis quelques générations. Et malheureusement la charge toxique augmente à chaque génération depuis près de 60 ans car les métaux sont bio-accumulatifs dans les organismes vivants (plantes, animaux et humains). L'humanité se détruit elle-même par empoisonnement. On peut donc déduire que chaque jour depuis notre conception, les métaux lourds pénètrent dans notre corps et sont stockés dans nos tissus car les capacités naturelles de détoxication de notre organisme sont dépassées par l'ampleur de cette intoxication chronique.

Où se logent les métaux toxiques dans notre corps ?
A peu près partout, mais certains organes ou types de tissus vont en concentrer plus que d'autres...ou auront la préférence de certains métaux lourds comme le mercure...
Les métaux lourds ont ainsi une grande affinité pour les graisses, ils sont lipophiles et sont très attirés par le soufre. Ils aiment aussi se mettre dans certains récepteurs membranaires ou vont prendre la place d'autres oligo-éléments essentiels au métabolisme comme le zinc, en faisant fuir les oligo-éléments indispensables au métabolisme cellulaire et enzymatique de la cellule.
Les organes de prédilections des métaux lourds seront dans l'ordre : le cerveau et le système nerveux qui sont riches en graisses ainsi que nos cellules graisseuses (adipocytes), le foie, les reins, les intestins, où ils vont bloquer nos processus d'élimination et de digestion, enfin les muscles, les os, et notre système glandulaire ne seront pas épargnés notamment la thyroïde et le pancréas....
A l'intérieur des cellules, les métaux lourds vont s'attaquer aux enzymes, aux protéines, aux mitochondries, aux ribosomes, à l'ARN et à notre ADN à l’intérieur du noyau....
Donc, suivant le niveau d'intoxication et la répartition des métaux lourds dans le corps, les effets seront très variés d'une personne à l'autre, allant de maladies reconnues à des syndromes diffus sans cause apparente avec de multiples symptômes qui vont laisser perplexe les thérapeutes non-initiés à ce problème.

Le problème est qu'une fois dans le corps, ils ne ressortent plus car le corps est incapable de le faire seul puisque ses systèmes de détoxication sont dépassés par l'ampleur de la tâche. La bonne nouvelle, c'est que des solutions naturelles et donc utilisables par notre corps existent pour se détoxiquer sans danger si cela est fait de la bonne manière...
Aurélien Naturopathe

 

L'impact des métaux lourds sur la fabrication des enzymes et hormones peptidiques

Les métaux lourds aiment les graisses, ils sont dit lipophiles. Ils vont donc se diriger préférentiellement dans les organes et tissus riches en graisses. Et malheureusement, notre cerveau et celui de nos enfants est très riche en graisses sous forme d'acides gras polyinsaturés.
Mais plus grave encore, les métaux lourds (mercure en tête) adorent et sont attirés par le soufre et donc par tous les éléments soufrés de notre corps.
En premier lieu, les métaux lourds vont donc attaquer les acides aminés soufrés (méthionine, cystéine, carnitine et taurine) qui sont essentiels à la fabrication de toutes les protéines du corps, à savoir toutes les enzymes, digestives ou métaboliques, mais aussi aux hormones peptidiques qui sont aussi des protéines.
Le résultat va être soit une inhibition des enzymes ou des hormones touchées, soit carrément une absence ou une diminution plus ou moins importante de leur fabrication par les cellules.
Toutes les protéines du corps commencent systématiquement leur chaîne peptidique par de la méthionine, donc pas de méthionine égal pas de fabrication d'enzymes ou d'hormones peptidiques.
Or les hormones peptidiques ont une importance considérable pour le bon fonctionnement de notre organisme (sommeil, glycémie, croissance, etc...) et les enzymes sont les ouvriers de nos cellules et sont essentiels à TOUTES les fonctions cellulaires du corps.
Les conséquences, suivant le niveau d'intoxication aux métaux lourds et leur répartition dans notre corps, peut s'avérer catastrophique. Je le vois hélas chaque jour chez les personnes jeunes et moins jeunes qui me contactent. Et le terrain de ceux qui sont gravement intoxiqués est si fragile, qu' il est très difficile de le stabiliser et de le remonter, cela demande du temps et de la patience.
Soyez donc très prudents avant de vouloir absolument vous débarrasser de vos métaux lourds, car si votre corps n'est pas préparé correctement, les conséquences peuvent être encore pire, à cause de la sur-intoxication qu'une chélation mal préparée et/ou mal faite peut engendrer.
Si vous avez des questions sur ce sujet, vous pouvez me contacter directement en MP.
Aurélien Naturopathe 

L'action des métaux lourds sur tous les composés soufrés du corps

Pour faire suite à mon précédent article sur les métaux lourds, voyons l'impact plus précis qu'ils ont sur notre métabolisme et notre santé, de par leur action sur tous les composés soufrés du corps. En premier lieu, le mercure et les métaux lourds étant attirés par le soufre vont se lier à la méthionine (acide aminé soufré dit essentiel car le corps ne sait pas le fabriquer et doit l'obtenir par l'alimentation), ce qui va former un complexe impossible à utiliser par les cellules et va donc entraîner une carence plus ou moins profonde en méthionine pour notre organisme.
Qu'elles en seront les conséquences?
La méthionine est utilisée par toutes les cellules du corps pour fabriquer les protéines dont nous avons besoin pour fonctionner. Sachant que chaque protéine fabriquée par nos cellules commence sa chaîne peptidique par de la méthionine, pas de méthionine égal pas de fabrication. Il va en résulter une carence plus ou moins importante pour toutes les enzymes du corps qu'elles soient digestives ou métaboliques, ainsi que pour les hormones peptidiques qui sont aussi des protéines.
Au niveau digestif, la carence en enzymes va entraîner des problèmes de digestion des aliments, le processus de digestion sera incomplet pour les protéines, les lipides et les glucides, générant des intolérances et de graves problèmes de dyspepsie.
Par exemple, le gluten des céréales et la caséine des produits laitiers vont être transformés en glutenmorphine et en casomorphine, qui sont des opioïdes toxiques générateurs des troubles autistiques notamment. Mais tous les aliments mal digérés peuvent aussi générer des intolérances alimentaires graves génératrices de peptides opioïdes avec de lourdes conséquences sur le fonctionnement de notre cerveau.
Autre acide aminé soufré affecté par les métaux lourds, la cystéine. Sa fonction au sein des protéines complexes est de créer des liaisons soufrées avec les autres cystéines de la protéine concernée pour lui donner une forme spatiale tridimensionnelle, forme qui permettra à la protéine d'accomplir sa fonction (digestion, anabolisme, catabolisme, etc...).
Les métaux lourds vont casser ces liaisons soufrées et la protéine va de ce fait perdre sa forme spatiale et donc ses capacités d'action, elle sera inhibée.
De même, la taurine et la carnitine qui sont produites par le corps à partir de la cystéine, elle même produite à partir de la méthionine seront attaqués par les métaux lourds à cause du soufre qu'elle contiennent.
Absence de fabrication, inhibition de ces acides aminés soufrés vont donc entraîner des états de subcarences à tous les niveaux de notre métabolisme.
Ainsi les processus de digestion, de production d'énergie, de structure et de construction cellulaire, de transport inter-membranaire, hormonal et immunitaire seront affectés lourdement. Cela pourra se traduire au mieux par un simple ralentissement de notre métabolisme et au pire par des maladies graves.
Aurélien Naturopathe

La détox des métaux lourds

Pourquoi une détoxication des métaux lourds doit être menée avec beaucoup de précaution ?
Les métaux lourds se répartissent dans notre corps entre plusieurs milieux ou humeurs : le sang, la lymphe, le liquide extra-cellulaire et à l'intérieur de nos cellules, le liquide intra-cellulaire, les mitochondries et le noyau avec l'ADN... Mais ils se logent aussi au niveau des membranes et des canaux ioniques qui servent aux échanges entre l’intérieur et l’extérieur de nos cellules. Ils bloquent ainsi tous nos systèmes essentiels au bon fonctionnement cellulaire, organique et systémique (métabolisme, échanges, digestion élimination, transfert de l’influx nerveux, etc...).

Cette répartition répond à une loi qui est celle des gradients de pression osmotique.
C'est à dire que dans plusieurs milieux liquidiens séparés par une membrane et contenant des éléments solides, on observe une répartition équitable de ces éléments de chaque côté de la membrane de séparation.
Pour les métaux lourds la même loi de répartition s'applique, aussi, si la détoxication est menée sans précautions, sans tenir compte de l'état du terrain et des émonctoires (foie, reins, intestins, peau et poumons), de notre capacité à évacuer nos déchets du corps, des carences en nutriments, de la toxémie, du niveau d'intoxication et de la répartition des métaux lourds dans le corps, alors les risques sont grands de mobiliser accidentellement beaucoup trop de métaux lourds à la fois sans pouvoir les faire sortir du corps. Ils peuvent ainsi se redéposer ailleurs dans le corps et y faire beaucoup de dégâts. Même phénomène en cas de perte importante et trop rapide de poids, de jeûne prolongé, ou d'une dépose d'amalgame non sécurisée, cela entraîne une sur-intoxication du sang et des organes avec tous les effets indésirables que l'on peut ressentir. Ce relargage excessif de métaux lourds crée un empoisonnement du sang lourd de conséquence pour la santé.

Maintenant tout dépend aussi du niveau d'intoxication de la personne et de la répartition des métaux dans le corps, de leur nature, de son terrain, etc... Il existe de très nombreux facteurs qu'il faut prendre en compte avant d'entamer une détoxication, d'où l'intérêt d'effectuer un bilan naturopathique du terrain avec un professionnel expérimenté dans la détoxication des métaux lourds. Il faut mettre en place un suivi naturopathique complet qui va de la stabilisation du terrain, en passant par la revitalisation de celui-ci et ainsi de suite jusqu’à ce que la détoxication sécuritaire avec les bons outils soit possible.
Aurélien Naturopathe

 

De quoi sont constituées nos cellules ?

Le cytoplasme de la cellule est constitué par le cytosol, qui est la partie aqueuse du cytoplasme, et les différents organites (mitochondries, ribosomes, réticulum endoplasmique, appareil de Golgi, lysosomes, cytosquelette, etc…) qui sont comme des ateliers spécialisés travaillant en collaboration afin d’assurer la survie de la cellule et son bon fonctionnement. Nous les présenterons par ordre d’importance dans le métabolisme cellulaire.
A la base de cette machinerie cellulaire, il y a les mitochondries. Elles sont chargées de produire la majorité de l’énergie de la cellule sous forme d’ATP (Adénosine triphosphate) à partir du glucose et de l’oxygène grâce au cycle de Krebs et à la phosphorylation oxydative.
Elles sont primordiales car sans énergie, il ne peut y avoir de fonctionnement cellulaire.
Les ribosomes sont de petites granules contenant de l’ARN ribosomal. Elles se retrouvent soit à l’état libre dans le cytosol, soit collés à la membrane du réticulum endoplasmique. La fonction des ribosomes est de lire l’ARN messager en provenance du noyau et de l’ADN de la cellule. A partir de cette lecture, les ribosomes libres qui sont dans le cytoplasme vont synthétiser les protéines nécessaires à la cellule elle-même avec les acides aminés prélevés dans le cytosol. Par contre les protéines destinées à l’exportation hors de la cellule seront synthétisées par les ribosomes qui sont collés sur le réticulum endoplasmique.
Le réticulum endoplasmique est constitué d’une seule membrane enroulée sur elle-même et constitue un réseau complexe de citernes aplaties et de tubules interconnectés dans lesquels court un liquide contenant des molécules fabriquées par les parois du tube.
On distingue deux formes de réticulum: le réticulum endoplasmique lisse, très riche en enzymes, qui intervient dans le métabolisme des lipides, la production d’hormones stéroïdiennes et la détoxification de certains médicaments et le réticulum endoplasmique rugueux qui est recouvert de ribosomes et est dédié à la fabrication intensive de protéines.
Une fois la chaîne peptidique achevée dans les ribosomes du réticulum, elle est transférée dans les citernes pour subir des transformations (ajout de sucres, changement de conformation, etc…) puis est enfermée dans une vésicule de transport à destination de l’appareil de Golgi.
Le réticulum endoplasmique rugueux participe aussi à la fabrication des membranes cellulaires en produisant la plupart des protéines transmembranaires ainsi que les phospholipides qui constituent la membrane cellulaire.
L’appareil de Golgi est formé d’un empilement de sacs membraneux aplatis entouré de minuscules vésicules. Il finit la transformation des protéines qui lui parviennent du réticulum endoplasmique rugueux puis les emballe dans une vésicule de sécrétion à destination de la membrane plasmique afin d’y déverser son contenu dans le milieu interstitiel.
Certaines de ces vésicules vont devenir des lysosomes.
Les lysosomes sont des vésicules bourrées d’enzymes à hauteur d’une quarantaine de variétés différentes et qui sont actives à un pH acide < 5. Ils auront donc une fonction de digestion dans la cellule tout en étant un outil de nettoyage car les lysosomes peuvent digérer pratiquement tout ce qui ce présente à eux. Les produits de cette digestion seront recyclés au sein de la cellule ou évacués par exocytose.
Les peroxysomes sont des vésicules produites par le réticulum endoplasmique lisse qui contiennent diverses enzymes, notamment les oxydases et les catalases. Leurs fonctions est de détoxiquer les substances toxiques (alcool, formaldéhyde, etc…), de transformer les radicaux libres en eau, d’oxyder des acides gras à longues chaînes, et de fait, participer au métabolisme énergétique de la cellule.
Les particules de Vault (découvertes récemment) sont des structures creuses constituées d’ARN et de protéines. Elles interviendraient dans le transport de substances entre l’extérieur et l’intérieur de la cellule ainsi qu’entre le noyau et le cytoplasme.
Le cytosquelette est un ensemble de filaments protéiques intracytoplasmiques (microfilaments, microtubules et filaments intermédiaires) qui ont une fonction d’armature pour maintenir la forme de la cellule et servent aussi d’organe du mouvement de la cellule.
Les microfilaments sont constitués d’actine qui leur permet d’assurer la mobilité de la cellule, servent à la contraction musculaire et interviennent dans la formation de l’anneau contractile qui permet la séparation de la cellule mère en deux cellules filles lors de la mitose.
Les microtubules sont plus épaisses et rigides mais aussi contractiles et sont faits de tubuline. Ils proviennent du centrosome autour duquel ils irradient, ils servent au maintien de la forme générale de la cellule, sont impliqués dans le mouvement des organites dans le cytoplasme et des chromosomes durant la division cellulaire ainsi que des éventuelles extensions cellulaires (cils et flagelles).
Les filaments intermédiaires sont des fibres protéiques qui ont une fonction de haubans internes et participent au maintien de la forme cellulaire.
Le centrosome génère les microtubules et dirige leur organisation dans le cytoplasme. Il est constitué de centrioles et gère la mise en place du fuseau mitotique lors de la division cellulaire.
Tout comme pour le corps au niveau macroscopique, les organites constituent les organes de la cellule et servent à assurer toutes ses fonctions vitales (nutrition, fabrication d’énergie et de matières premières, élimination des déchets et reproduction).
Nos cellules sont la base de nos organes et donc de notre corps, elles sont fragiles et sont souvent altérées dans leur fonctionnement par la pollution au métaux lourds, le stress oxydatif, etc....
Aurélien Naturopathe

La communication des cellules entre elles

Toutes les cellules du corps humain n’ont pas la même fonction, elles sont par contre rassemblées en tissus et en organes afin d’assurer ensemble et de façon coordonnée leur fonction commune. Afin d’assurer une bonne coordination au sein d’un même organe, d’un système ou de l’organisme en général, les cellules ont besoin de communiquer.
Pour ce faire, elles disposent de deux modes de communication.
Soit une communication directe de cellule à cellule lorsqu’elles sont les unes à côté des autres au sein d’un même tissu ou organe, ou bien par communication à distance avec différents types de messagers en fonction du type de cellules et/ou d’organes concernés.
Pour ce qui est de la communication directe entre cellules, elle s’effectue grâce à des jonctions ouvertes appelées aussi jonction lacunaire ou jonction communicante qui permet le passage de substances chimiques d’une cellule à l’autre.
Au niveau de ces jonctions ouvertes, les membranes plasmiques adjacentes sont très rapprochées et les cellules sont reliées par des cylindres creux appelés connexons, dont les parois sont formées de six protéines transmembranaires, les connexines.
Le connexon d’une membrane s’associe à celui de la membrane adjacente pour constituer un canal unique qui peut s’ouvrir ou se fermer. Les ions, les sucres simples et d’autres petites molécules passent d’une cellule à l’autre en empruntant ces canaux remplis d’eau.
On trouve des jonctions ouvertes dans les tissus qui subissent une excitation électrique (cœur, muscles lisses) ou des organes comme le foie, le pancréas, les poumons ou encore les neurones.

La communication à distance entre cellules se fait grâce à des substances chimiques appelés « premiers messagers » qui vont réagir spécifiquement sur des récepteurs portés par les cellules cibles.
Il y a trois catégories de messagers :
Les médiateurs chimiques locaux, ils agissent seulement sur les cellules voisines de la cellule émettrice. On parle de molécules paracrine si le signal agit sur les cellules à proximité et autocrine si le signal agit sur la cellule qui a généré le signal. Les molécules se déplacent dans le liquide interstitiel et sont rapidement captés ou détruits. L’histamine, les cytokines et les eicosanoïdes comme les prostaglandines et les leucotriènes sont des médiateurs chimiques locaux. Ils sont produits et captés au niveau de la membrane plasmique.
Les hormones sont produites par les cellules des glandes endocrines sous la direction de l’hypophyse et le contrôle de l’hypothalamus, et sont sécrétées dans la circulation sanguine à destination des cellules cibles possédant les récepteurs spécifiques à chaque hormone.
La cellule productrice libère l’hormone par exocytose (des vésicules fusionnent avec la membrane plasmique, s’ouvrent vers l’extérieur et libèrent leur contenu) et l’hormone une fois en contact avec la cellule cible se lie au récepteur protéique qui lui correspond. Ce qui déclenche un signal et une réaction de la cellule cible.
Les hormones sont de structures variables en fonction de la glande émettrice : certaines sont des peptides comme l’insuline et le glucagon (pancréas), les hormones hypothalamiques (hypothalamus), la calcitonine (thyroïde), la prolactine, l’hormone de croissance ou GH, la TSH, la FSH, la LH (hypophyse), etc…D’autres sont des amines comme la mélatonine (pinéale), la thyroxine ou T4 (thyroïde), l’adrénaline et la noradrénaline (médullosurrénales) ou des stéroïdes comme les oestrogènes et la progestérone (ovaires), la testostérone (testicules), l’aldostérone, le cortisol (corticosurrénales), etc….
Les neurotransmetteurs sont les messagers spécifiques des neurones. Ils sont libérés au niveau de la synapse qui est la zone de jonction entre la cellule nerveuse et la cellule cible adjacente. On connaît à l’heure actuelle une cinquantaine de neurotransmetteurs qui varient dans leur structure chimique.
Les principaux étant l’acétylcholine qui a pour cellules cibles les fibres des muscles squelettiques, d’autres sont des amines biogènes (noradrénaline, adrénaline, dopamine, sérotonine et histamine), certains sont des acides aminés (glycine, aspartate ou glutamate ou encore le GABA (acide gamma-aminobutyrique)), enfin certains sont des peptides (substance P, les endorphines et les enképhalines).
Certains éléments que l’on retrouve dans tout l’organisme ont également une fonction de neurotransmetteur, comme l’ATP et l’adénosine.
Le monoxyde d’azote et le monoxyde de carbone pour les gaz et les endocannabinoïdes pour les lipides sont des neurotransmetteurs découverts récemment.
Dernièrement, on a également découvert que les neurones pouvaient communiquer aussi par émission d’un signal électro-magnétique, par le passage dans la synapse d’ions et qu’ils ont la capacité de déplacer une synapse d’un neurone vers un autre (science et vie octobre 2012).
Enfin, les travaux de BENVENISTE sur la mémoire de l’eau et ceux du japonais MASARU EMOTO avec l’étude des cristaux de glace montrent sans équivoque la capacité de l’eau à capter des informations vibratoires et à les retransmettre. Ainsi les dernières découvertes scientifiques montrent qu’il existe, à l’instar des systèmes hormonaux et nerveux, un réseau hydrique qui permet la communication instantanée entre les cellules grâce à l’eau et sur un mode vibratoire.
Pour ce qui est de la communication à distance avec des messagers chimiques, les cellules cibles possèdent des récepteurs spécifiques qui se classent en deux groupes :
Les récepteurs intracellulaires, cytoplasmiques ou nucléaires. Ainsi ceux des hormones stéroïdiennes et thyroïdiennes où les complexe hormones + récepteur viennent se fixer sur la chromatine et règle la transcription de certains gènes. Les messagers étant lipophiles pour pouvoir traverser la bicouche phospholipidique de la membrane plasmique.
Les récepteurs de surface membranaires comme ceux des neurotransmetteurs, des hormones protéiques et des facteurs de croissance (lipophobes) fonctionnent par la fixation du messager (ligand) sur son récepteur spécifique (protéine membranaire à la surface externe de la membrane plasmique). Ce qui déclenche un signal transmis à l’intérieur de la cellule par la mise en action d’enzymes qui sont des protéines kinases ou des guanylyl cyclase.
Cette mise en action sera obtenue soit de façon immédiate si le récepteur est déjà une kinase, directe si le récepteur est en relation avec une kinase ou indirecte (cas le plus fréquent) si le messager influence une protéine de liaison qui active un second messager intracellulaire qui active à son tour une kinase.
On aura aussi quatre catégories de récepteurs membranaires en fonction du type de messager : les canaux ioniques, les récepteurs à activité enzymatique, les récepteurs couplés aux protéines G et les intégrines.
L’activation de la kinase va induire une réponse cellulaire au message transmis avec une durée de quelques millisecondes à quelques heures après la fixation du messager sur son récepteur suivant que le messager est capté à la surface de la cellule ou dans le noyau.

Nos cellules ont ainsi de multiples façons de communiquer entre elles à très grande vitesse ou non en fonction des besoins quelle que soit la distance qui les sépare. Cela permet notamment à notre corps d’avoir des réactions de survie comme les mouvements reflexes au niveau musculaire ou des réactions allergiques au niveau métabolique dont le but est de se soustraire à un danger immédiat.
Aurélien Naturopathe

Le système endocrinien

Le système endocrinien est constitué de différentes glandes réparties dans le corps, les glandes endocrines (pinéale, pituitaire, surrénales, thyroïde, gonades, etc…) déversent leurs sécrétions hormonales à l’intérieur du corps, qui seront transportées jusqu’aux cellules et organes cibles par les fluides du corps (sang, lymphe, liquide extracellulaire).
Certains organes ont également parmi leurs fonctions une activité hormonale endocrine spécifique (hypothalamus, reins, estomac, cœur, thymus, etc…).
Dans de prochains articles, nous verrons ces glandes et leurs sécrétions plus en détails.
Le système endocrinien a une importance considérable pour le fonctionnement du corps car il joue le rôle de régulateur de multiples fonctions et métabolismes dans l’organisme sous la direction de l’hypothalamus, il constitue le deuxième mode de communication du corps après le système nerveux.
Grâce à lui, l’hypothalamus peut activer des boucles de rétrocontrôle pour rétablir l’équilibre lorsqu’un métabolisme ne remplit plus correctement sa fonction et se retrouve en fonctionnement hypo ou hyper.
Pour ce faire le système endocrinien est en relation étroite avec tous les systèmes du corps (tégumentaire(peau), squelettique, musculaire, nerveux, cardiovasculaire, lymphatique et immunitaire, respiratoire, digestif, urinaire et génital), de plus il existe une interrelation étroite entre les systèmes endocrinien, nerveux et immunitaire qui utilisent les mêmes transmetteurs et les mêmes récepteurs pour communiquer entre eux, de sorte que quand l’un est affecté les autres le sont également.
Les glandes sont importantes pour notre santé et le maintien de l’homéostasie et gèrent l’équilibre de nos fonctions vitales. Pour fonctionner de façon optimale, elles ont besoin d’un apport suffisant en nutriments et de suffisamment d’énergie.
De fait, de nombreuses causes internes ou externes peuvent bloquer ou désorganiser leur fonctionnement. Les carences nutritionnelles (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides aminés), le manque d’énergie (hypoglycémie), le stress intense et prolongé, les éléments pathogènes (virus et bactéries), la pollution électromagnétique, les polluants chimiques, les métaux lourds et les perturbateurs endocriniens, le blocage du système enzymatique, sans compter les messages psycho-émotionnels et les déséquilibre du système nerveux et de l’hypothalamus sont sources de dysfonctionnements et d’affaiblissement de nos glandes et donc de nos productions hormonales ; entraînant une tentative du corps pour rétablir l’équilibre, ce qui aura pour effet souvent de générer des symptômes de compensation supplémentaires qui se rajouteront aux symptômes dû à l’hypoactivité, à l’hyperactivité ou aux dysfonctionnements de nos glandes.
La naturopathie avec ses nombreux outils naturels permet d’aider le corps à ramener l’équilibre dans le fonctionnement de notre système endocrinien mais demande un suivi rigoureux car comme tout est interrelié dans notre organisme, travailler avec le système endocrinien peut avoir des conséquences négatives sans les bonnes connaissances. Être accompagné par un professionnel expérimenté est primordial.
Aurélien Naturopathe.

Bouleversements physiologiques de la ménopause

La ménopause est la période de la vie d'une femme marquée par l'arrêt de l'ovulation et la disparition des règles.
La ménopause est censée se dérouler sans aucun symptôme gênant sauf l'arrêt des règles. Ce n'est pas le cas pour toutes les femmes malheureusement.
La baisse des hormones féminines peut s'accompagner de multiples symptômes d'intensité variable en fonction du terrain de la personne concernée.
La naturopathie peut vous aider à stabiliser votre terrain afin d'éliminer vos symptômes et retrouver un confort de vie au quotidien. Il n'y a pas de recette miracle car chaque femme est unique avec son terrain personnel.
Il est donc nécessaire de connaître les déséquilibres en cause pour chaque cas afin de proposer une solution personnalisée.
Aurélien Naturopathe 

L'origine des douleurs en Naturopathie

Au delà de la signification psycho-émotionnelle des douleurs dans les différentes parties du corps, l'origine des douleurs est souvent multiples, le plus souvent la douleur va avoir pour cause principale l'hyperacidité du terrain par l'accumulation dans les différents types de tissus, de déchets de types cristaux, par exemple :
l'acide urique dans les articulations (arthrose), l'acide lactique dans les muscles (crampes), etc... L'accumulation de ce type de déchets dans le système nerveux va également provoquer des douleurs très importantes (névrites). De même, ce type de déchets va générer aussi des lithiases et des calculs générateurs de très vives douleurs notamment au niveau biliaire et rénal.
L'inflammation sera une cause de douleur à l'endroit où elle se situe au niveau local.
La présence de toxines émises par certaines bactéries peut également provoquer de vives douleurs à l'endroit des tissus agressés.
L'agression par les métaux lourds de certains tissus va entrainer la production en masse de radicaux libres qui vont agresser les cellules alentour et provoquer une réaction inflammatoire à l'origine là encore de certains types de douleurs.
Au niveau intestinal, la production excessive de gaz dû à la mauvaise digestion des aliments va provoquer une expansion des membranes du côlon source de vives douleurs parfois.
Bien sûr, les mauvaises postures ou des problèmes au niveau structural provoquant des écrasements et l'inflammation des nerfs périphériques sera aussi une source de douleurs très importantes (sciatique).
On le voit avec ces quelques exemples, les causes à l'origine d'une douleur sont nombreuses et agissent parfois en synergie. D'où l'importance de déterminer ces causes afin de les éliminer pour faire cesser durablement les douleurs dont nous pouvons souffrir, car neutraliser la douleur elle-même peut soulager momentanément grâce à l'anti-douleur adéquat mais ne représente pas une solution sur le long terme.
Pour stopper durablement nos douleurs, nous devons donc agir de concerts sur la douleur elle-même (confort au quotidien), repérer et éradiquer les causes profondes de ces douleurs (action pérenne) et comprendre le message pour le travailler sur le plan mental et émotionnel afin qu'il ne soit plus somatisé par le corps.
La naturopathie va nous donner tous les outils pour travailler sur ces trois aspects de la douleur.
Aurélien Naturopathe 

Les maladies des muqueuses de la sphère ORL

Qu’est-ce qui favorise les maladies des muqueuses de la sphère ORL ?
Les muqueuses de la sphère ORL sont constituées des muqueuses buccale, pharyngée, laryngée, nasale, conjonctivale et auditive. Ces différentes muqueuses sont constituées d’épithéliums spécifiques qui contiennent des cellules sur une ou plusieurs couches avec des fonctions spécifiques. Au sein de ces différents épithéliums sont disséminées des cellules caliciformes, qui sont des glandes exocrines unicellulaires produisant du mucus constitué de mucine et d’eau.
Lors des maladies des muqueuses ORL, les cellules caliciformes produisant le mucus augmentent en nombre (hyperplasie) ce qui permet une hypersécrétion en mucus au niveau de la muqueuse. De plus, on constate un épaississement des muqueuses avec par endroits des plaques de desquamation épithéliales.
Enfin le passage à travers la muqueuse et la sous-muqueuse d’un infiltrat constitué de polynucléaires neutrophiles, éosinophiles, de macrophages, de mastocytes, de lymphocytes et de diverses substances toxiques qu’ils libèrent va générer une inflammation permanente.
Les déchets qui vont être évacués à travers ces muqueuses seront donc de type « colles » pour ce qui concerne les cellules caliciformes, de type « cristaux » pour ceux évacués par desquamation des cellules de l’épithélium et enfin toutes les macromolécules libérées par l’infiltrat leucocytaire.
Les maladies du système ORL vont donc se traduire par une surproduction de mucus, des glaires, des crachats, une angine, une otite, un rhume ou une conjonctivite.

Ce qui favorise les maladies des muqueuses ORL va donc être essentiellement une alimentation trop riche en glucides (pain, pâtes, céréales raffinées…) et en lipides saturés (beurre, produits laitiers, margarine, graisses à cuire…). Les glucides en excès et les lipides saturés vont générer des colles en surabondance dans le système circulatoire.
Lorsque le niveau de déchets de type « colles » surpasse le seuil de tolérance toxinique et que les émonctoires traditionnels (foie, intestins, glandes sébacées) sont bloqués ou saturés, les muqueuses du système ORL vont servir d’émonctoires de secours pour évacuer le surplus toxinique tant que le niveau de la force vitale reste suffisant pour générer une évacuation de ces déchets issus de l’intestin grêle, du sang et de la lymphe grâce aux mécanismes décrits plus haut.
Pour toutes les maladies des muqueuses de la sphère ORL, la naturopathie peut vous aider.
Aurélien Naturopathe 

les principales pathologies articulaires

L’articulation est la jonction entre deux os. Elle peut être fibreuse et fixe (os du crâne), cartilagineuse et peu mobile (symphyses pubiennes ou vertébrales) ou synoviale et très mobile (genou, coude, épaule, etc…). Cette dernière est constituée de cartilage hyalin, de membrane synoviale qui sécrète la synovie, de ligaments et de tendons.
L’ensemble de ces articulations peut donner lieu à de nombreuses pathologies (blessures, inflammation, dégénérescence).
Au niveau des blessures, la foulure est un étirement douloureux des ligaments qui peut être aggravée par une hémorragie sanguine ou un épanchement de synovie, ce qui va former un œdème.
L’entorse est une blessure qui se traduit par une élongation ou une déchirure des ligaments.
Enfin la luxation est un déplacement des os de leur alignement avec sortie de la tête articulaire de son logement, comme pour l’articulation de l’épaule par exemple, qui peut s’accompagner d’une inflammation. La luxation peut aussi générer une entorse au niveau des ligaments concernés.
Une activité sportive intense peut aussi entraîner une rupture du cartilage par un excès de pression sur les tissus cartilagineux.
Au niveau des pathologies inflammatoires, on retrouve la tendinite qui est une inflammation des gaines des tendons.
La bursite, quant à elle, est une inflammation de la bourse articulaire dû à l’accumulation anormale de liquide.
L’arthrite va être l’inflammation globale de l’articulation et va s’accompagner de douleurs, de raideurs et d’enflures pour aboutir à une déformation de l’articulation. Elle regroupe de multiples pathologies inflammatoires (arthrite goutteuse, polyarthrite rhumatoïde, rhumatismes, etc…).
Les douleurs articulaires et l’arthrite peuvent être également provoquées par des bactéries du genre Borrelia (Maladie de Lyme).
Enfin, l’arthrose est une dégénérescence du cartilage de l’articulation (douleur froide) qui peut aussi provoquer à force de l’inflammation et aboutit à la destruction complète de l’articulation.
Aurélien Naturopathe 

Les fonctions principales de la peau

La fonction principale de la peau est une fonction de protection de l’organisme à la fois passive et active. Pour ce faire, elle dresse trois types de barrières : chimique, physique et biologique.
Au niveau de la protection passive, on a la barrière chimique qui est constituée par les sécrétions de la peau qui génèrent un film liquide acide anti-bactérien et par la production de mélanine qui agit comme protection contre les rayons ultra-violets du soleil.
Toujours en protection passive, la barrière physique est la continuité de l’épiderme qui rend la peau imperméable et empêche la pénétration des bactéries à l’intérieur du corps et dans l’autre sens empêche l’eau de sortir de l’organisme et son évaporation excessive. Cette barrière physique protège aussi les tissus profonds des agressions externes (pressions, chocs, température, rayons).
Enfin au niveau de la protection active, la barrière biologique est constituée des macrophages intradermiques et dermiques qui luttent contre les germes pathogènes qui pourrait pénétrer la peau par l’intermédiaire d’une blessure par exemple.
La deuxième fonction de la peau est la régulation de la température corporelle et des échanges thermiques. En cas de température élevée, on assiste à un phénomène de perspiration cutanée quotidienne en dessous de 31°C et de transpiration plus abondante au-dessus par l’intermédiaire des glandes sudoripares. L’évaporation de la sueur à la surface de la peau expulse la chaleur et rafraîchit le milieu interne. A l’inverse, par température froide, on assiste à la constriction des vaisseaux sanguins du derme pour conserver la chaleur à l’intérieur de l’organisme. Cette fonction constitue une protection active au niveau thermique.
La troisième fonction de la peau est la capacité de sensations cutanées, grâce à des récepteurs sensoriels qui perçoivent les stimulus de l’environnement (caresse, souffle du vent, douleur, pression intense, chaleur, froid, irritation de produits chimiques, etc…). Cette sensibilité tactile est une fonction active de perception de l’environnement grâce aux corpuscules de Meissmer et aux réseaux nerveux qui entoure les follicules pileux.
La quatrième fonction de la peau est une fonction métabolique, elle permet la transformation du cholestérol en vitamine D en présence du rayonnement solaire (rayons UVs).
La peau sert aussi de réservoir sanguin grâce au réseau vasculaire du derme qui contient 5% du volume sanguin du corps. En cas de besoin, il envoie le sang vers l’intérieur du corps par la constriction des vaisseaux du derme. Cette fonction métabolique est une fonction active.
Enfin la dernière fonction de la peau est une fonction d’excrétion, c'est-à-dire l’élimination des déchets azotés de types cristaux (ammoniac, urée, acide urique) par la sueur produite par les glandes sudoripares ainsi que des déchets de types colles par le sébum produit par les glandes sébacées. Cette fonction d’élimination importante est une protection active contre la surcharge du corps en déchets de types cristaux et de types colles.
Les organes annexes de la peau (poils, cheveux et ongles) sont élaborés par l’épiderme et ont une fonction protectrice et tactile à la fois passive et active.
Aurélien Naturopathe 

Substances lipophiles et hydrophiles

Dans la nature et dans notre corps, on trouve deux types de substances, des composés organiques contenant du carbone (glucides, lipides, protéines, acides nucléiques (ADN et ARN) et l’ATP) et des composés inorganiques sans carbone (l’eau, les sels, les acides, les bases).
Les composés inorganiques sont uniquement hydrophiles (aimant l’eau) et donc hydrosolubles, les composés organiques peuvent être soit hydrophiles soit lipophiles (aimant les graisses) et donc liposolubles.
De plus, les substances biologiques peuvent être hydrophiles et lipophiles simultanément ou peuvent passer de l’état hydrophile à l’état lipophile et inversement en fonction le plus souvent de facteurs extérieurs (Température, traitement chimiques, etc…).
Les substances lipophiles et hydrophiles peuvent être soit des éléments bénéfiques et utiles au corps (aliments, nutriments) soit des poisons, toxines ou déchets préjudiciables au bon fonctionnement de l’organisme (aliments dénaturés, métaux lourds, polluants, etc…).
En conséquence, de part cette double nature (hydrophile et lipophile), les éléments produits par le métabolisme (utiles au corps ou déchets) que ceux venant de l’extérieur (alimentation, pollution, etc..) auront chacun une façon spécifique à leur nature de voyager dans le corps à travers les différentes humeurs et membranes qui servent à sa nutrition et à sa protection.
De fait, l’intoxication du corps se fera de deux manières : par des toxines et des toxiques endogènes (produits par le métabolisme cellulaire) et exogènes (apportés par l’alimentation dénaturée et la pollution) qui seront obligatoirement soit hydrophiles ou bien lipophiles ou bien les deux à la fois. Les substances hydrophiles sont de nature cristalloïdales (urates, phosphates, urée, acide urique, acide lactique, acide butyrique, purines). Les substances lipophiles sont, elles, de nature colloïdales (acides gras saturés, lipides, résidus de cellules mortes, substances dérivées des amidons).
Les substances hydrophiles ou « cristaux » sont d’origine endogène (déchets du métabolisme) ou exogènes (viandes, charcuteries...).
Les substances lipophiles ou « colles » sont d’origine endogène (déchets cellulaires) ou exogènes (lipides alimentaires saturés, acides gras trans, huiles, beurre, sauces, crèmes, excès de céréales, glucides ou lipides).
Les poisons overtoniens, de par leur composition moléculaire, sont à la fois hydrophiles et lipophiles (alcool, tabac, café, cacao, métaux lourds : mercure, plomb, cadmium, aluminium…sous forme ionisée (cations).
Etant donné que les éléments vitaux nécessaires à l’organisme (vitamines) sont également soit hydrophiles soit lipophiles, chaque type de déchets ou de polluant suivra les mêmes voies de pénétration ou d’élimination que les substances nutritives indispensables au corps.
D’où une assimilation intestinale et cellulaire plus difficile pour les déchets hydrophiles qui doivent suivre une voie spécifique, ces déchets ou polluants hydrophiles passent dans le sang à partir de la lumière intestinale pour atteindre directement le foie qui va les traiter pour être éliminés ensuite par les reins ou par la peau avec les glandes sudoripares. Les déchets hydrophiles ont ainsi peu de possibilités d’atteindre les cellules du corps car ils passent d’abord par les émonctoires spécifiques à leur nature et sont éliminés assez facilement par le corps. Mais peuvent aussi être stockés par le corps (kystes, tumeurs, articulations, etc…) si les émonctoires sont surchargés.
Par contre, pour les polluants lipophiles, la pénétration est facile aussi bien au niveau intestinal (diffusion rapide dans la membrane cellulaire du tube digestif) qu’au niveau de la cellule (par diffusion simple à travers la bicouche phospholipidique de la membrane cellulaire).
De plus, ces polluants lipophiles passent directement dans la lymphe (car comme les lipides utiles ils sont trop gros pour passer dans les capillaires), court-circuitant ainsi le rôle antitoxique du foie et peuvent donc migrer et entrer directement dans les cellules cibles suivant leur nature et les réactions de défense du corps (stockage dans les cellules graisseuses, cellulite).
De par ce stockage et leur nature, les déchets lipophiles sont éliminés plus difficilement de l’organisme (80% sont stockés, 20% sont traités par le foie).
De même les substances toxiques lipophiles sont réabsorbées au niveau rénal et biliaire.
L’assimilation intestinale peut également être facilité pour ces déchets (hydrophiles ou lipophiles) par la dégradation de la flore intestinale qui n’assure plus alors son rôle de filtre (lutte antitoxique, assimilation sélective des aliments), également à cause des inflammations post-prandiale venant de mauvaises associations alimentaires ou d’une cuisson excessive (+100°C).
La réaction de défense du corps suivant ses capacités du moment sera : d’éliminer ces poisons par les organes d’élimination spécifiques à leur nature (reins et peau pour les substances hydrophiles), (intestins, peau, poumons pour les substances lipophiles) ; le foie, dans son rôle de détoxication va traiter les 2 types de substances ; ou bien de les stocker (cellules graisseuses, articulations, cellulite, kystes, tumeurs, etc…) pour éviter qu’ils n’aillent intoxiquer le corps.
Pour certains déchets de type lipophiles, une solution efficace est de les rendre hydrophiles en les couplant avec certaines molécules pour les rendre moins toxiques et plus facilement éliminables (loi de dérivation).
Afin de retrouver la santé, une alimentation hypotoxique est nécessaire, avec un drainage mesuré des émonctoires afin de provoquer une inversion de la balance toxique aussi bien vis-à-vis des déchets hydrophiles que lipophiles.
Aurélien Naturopathe

les bienfaits du glutathion

Le glutathion est une protéine produite par les cellules de notre organisme en temps normal, mais au vu des niveaux d’intoxication en métaux lourds et toxiques divers, nos capacités de production sont souvent dépassées par l’ampleur de la tâche et la production du glutathion est même parfois bloquée par la présence même des métaux lourds comme le mercure, qui va bloquer les processus enzymatiques impliqués dans sa fabrication.
Le glutathion est un tripeptide composé de trois acides aminés(acide glutamique, cystéine et glycine).
Son rôle principal est la détoxication des métaux lourds et des toxiques ainsi que de la neutralisation des radicaux libres.
Pratiquement toutes les cellules du corps en produisent et en contiennent, certains organes comme le foie vont en produire de très grandes quantités, et par exocytose, vont le diffuser dans le sang et les liquides du corps (lymphe et liquide extra-cellulaire).
Etant une protéine, il est détruit automatiquement par les processus de digestion. Sous forme de complément alimentaire, il doit donc être ingéré sous une forme encapsulée liposomale pour passer la barrière intestinale et se retrouver intact dans le sang et les cellules du corps.
La prise de glutathion par voie externe n’est donc pas très efficace et pratique. De plus, sa taille et sa nature l’empêche de rentrer dans les cellules car il ne peut seul franchir la membrane cellulaire, n’étant pas lipophile.
Il est donc préférable de rééquilibrer le terrain organique afin de lui apporter tous les nutriments et l’énergie nécessaire qui permettront de restaurer sa production interne par nos cellules.
Il y a d’autres moyens efficaces pour effectuer une détoxication des métaux lourds et des toxiques mais attention : cela nécessite au préalable, pour éviter les accidents et les herx éventuels, une préparation du terrain pour effectuer une détoxication efficace et sécuritaire. L’accompagnement par un professionnel expérimenté est plus que conseillé dans ce cas.
Aurélien Naturopathe.